Cote | Localisation | Statut |
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Support | DVD |
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Auteur | John McTiernan |
Titre | A la poursuite d'octobre rouge[Images animées] / John McTiernan, réal. ; Sean Connery; Alec Baldwin; Scott Glenn, act. |
Editeur | (s.l.) : Paramount, 2005. |
Description | 1 DVD (130 mn) : coul ; VF ou VOST |
Langue | Français. |
Langue d'origine | Anglais. |
Langue des sous-titres | Français. |
Indice | F |
EAN | 3333973122804 |
Centre d'intérêts | Aventure / action / guerre |
BIBLIOTHEQUE DU PATRIMOINE
1984. L'URSS lance son sous-marin révolutionnaire, Octobre Rouge. Armé d'ogives nucléaire, c'est l'arme absolue. Sorti des eaux territoriales, son capitaine Markus Ramius, l'as de la marine soviétique, met le cap sur l'Amérique. Les flottes américaines et soviétiques se lancent à sa poursuite...
Médias
Sean Connery est un acteur britannique, né le à Édimbourg (Écosse). Il est notamment célèbre pour avoir interprété, le premier, le rôle de James Bond, la première fois dans James Bond 007 contre Dr No, rôle interprété à sept reprises au total. Il a remporté de nombreux prix, dont un Oscar pour son rôle dans Les Incorruptibles en 1987, un BAFTA pour son interprétation du moine Guillaume de Baskerville dans Le Nom de la rose la même année, ainsi que deux Golden Globes.
Membre de l'Ordre de l'Empire britannique, Sean Connery a été anobli par la reine Élisabeth II en 2000, en récompense de sa carrière au cinéma et des services rendus aux arts britanniques[1]. Fier de ses origines écossaises, il affiche publiquement son soutien à l'indépendantisme écossais[2].
Sean Connery, né dans le quartier de Fountainbridge à Édimbourg, est issu d'un milieu très modeste : il est le fils d'Euphamia (dite « Effie ») C. Maclean, femme de ménage, et Joseph Connery, chauffeur d'engins de chantiers[3]. Son père était un catholique d'ascendance irlandaise, alors que sa mère était une protestante écossaise[4].
À la naissance de son petit frère Neil, il a huit ans, et il doit travailler pour gagner sa vie et devient distributeur de lait (milkman)[5] le matin et apprenti boucher l'après-midi, après l'école [4]. Sean Connery abandonne ses études à l'âge de 17 ans et s'engage dans la marine britannique, pour un assez bref passage (trois ans), puisqu'il doit être rapatrié à cause d'un ulcère de l'estomac. Dans la marine, il se fait faire ses deux tatouages désormais devenus célèbres : « Dad and Mum » (« papa et maman »), et le second : « Scotland forever » (« Écosse pour toujours »). Par la suite, il exerce divers petits métiers : maçon, livreur, maître-nageur, vernisseur de cercueils, modèle pour les artistes de l'École des beaux-arts d'Édimbourg, etc. Cela lui permet de gagner assez d'argent pour vivre.
Il pratique également le culturisme et finit à la 3e place au concours de Mister Univers en 1950[6]. Un autre compétiteur lui propose une audition pour un rôle de figurant dans la comédie musicale South Pacific jouée en 1951. Durant les années 1950, il alterne les apparitions à la télévision, au théâtre dans Point of Departure, A Witch in Time, Witness for the Prosecution d'Agatha Christie et au cinéma en 1955 dans Geordie de Frank Launder et Au bord du volcan de Terence Young, qui constituent son apprentissage. En 1958, il participe à une audition au Royaume-Uni et en Irlande organisée par le studio Disney pour Darby O'Gill et les Farfadets (1959)[7]. Il est particulièrement remarqué pour son rôle dans le téléfilm Anna Karénine produit par Rudolph Cartier pour la BBC en 1961, où il partage l'affiche avec Claire Bloom[8].
Sean Connery est alors un bon footballeur, et il débute avec une équipe appelée « Bonnyrigg Rose ». Pendant le tournage de South Pacific, il dispute un match contre une équipe locale, et est repéré par Matt Busby, manager de Manchester United à l'époque. Busby lui propose un contrat de 25 £ par semaine payés immédiatement après chaque match. Connery est tenté par l'offre, mais la refuse en fin de compte. Il s’expliqua plus tard : « I realised that a top-class footballer could be over the hill by the age of 30, and I was already 23. I decided to become an actor and it turned out to be one of my more intelligent moves. » (« J'ai compris qu'un footballeur professionnel pouvait avoir son passé derrière lui à 30 ans, et j'en avais déjà 23. J'ai décidé de devenir acteur, ce qui s'est avéré être l'une des décisions les plus intelligentes que j'aie jamais prises. »)[9].
Son premier rôle à la télévision américaine est celui d'un porteur dans un épisode de The Jack Benny Show. En 1962, il participe à l'épopée du Le Jour le plus long : dans le rôle de Flanaghan (scène du débarquement sur la plage de Sword, il tombe à l'eau en sortant de la barge).
En 1961, le London Express organise un concours afin de trouver un acteur original pour le rôle de James Bond, l'agent 007, sorti de l'imagination de Ian Fleming[10]. Il remporte le concours devant six cents candidats (dont David Niven qui jouera Bond dans la parodie Casino Royale en 1967, James Mason et Cary Grant)[11], et va incarner le héros dans sept épisodes, six produits par EON, la société d'Albert R. Broccoli, et le septième non officiel produit par Warner Bros. :
L'acteur est choisi par Harry Saltzman et Albert R. Broccoli après que les autres aspirants du rôle de Bond ont été écartés. Le budget restreint contraint les producteurs à engager un acteur inconnu. Albert Broccoli explique que c'est en visionnant Darby O'Gill et les Farfadets qu'il décida d'engager Sean Connery pour interpréter James Bond[12].
Le créateur de James Bond, Ian Fleming, émet des réserves sur le choix de l'acteur : « He's not what I envisioned of James Bond looks » (« Il ne ressemble pas à ce que j'envisageais pour James Bond ») et « I’m looking for Commander Bond and not an overgrown stunt-man » (« Je recherche le capitaine de frégate Bond et pas un cascadeur trop grand »), ajoutant que Sean Connery (musclé, 1,89 m et écossais) n'est pas raffiné. Malgré tout, la compagne de Ian Fleming lui dit que Connery a le « charisme sexuel requis ». Fleming change d'avis après la première réussie de James Bond 007 contre Dr No : il est tellement impressionné par la performance de Sean Connery qu'il imagine un héritage mi-écossais et mi-suisse pour le James Bond littéraire de ses prochains romans.
Le succès du film lui donne immédiatement une dimension internationale et marque le début d’une prestigieuse filmographie, avec des cachets à la hauteur de sa notoriété croissante. Mais en juin 1967, après le tournage de On ne vit que deux fois, Sean Connery abandonne le rôle, lassé des scénarios répétitifs, du manque de développement du personnage, de l'association permanente entre lui et Bond aux yeux du public et de la peur d'être enfermé dans un rôle.
Sa sixième, et dernière participation officielle, en tant que 007 est dans l'épisode Les diamants sont éternels en 1971 (7e épisode de la saga, Au service secret de Sa Majesté, où l'agent 007 est incarné par George Lazenby, s'étant intercalé en 1969). Il est payé 1 million de dollars pour ce rôle. Il décline l'offre de 5 millions de dollars pour faire le prochain film Vivre et laisser mourir en 1973 qui voit le début de la participation de Roger Moore dans le rôle du commander Bond.
Le remake d’Opération Tonnerre en 1983 voit Sean Connery revenir pour la septième et dernière fois en James Bond dans le film non officiel Jamais plus jamais. Le titre du film vient d'un commentaire de Sean Connery à la fin des Diamants sont éternels, sur le fait qu'il ne jouerait « plus jamais » le rôle de Bond[13].
Plus de quarante ans après avoir joué le rôle, l'interprétation de James Bond par Sean Connery reste pour certains la meilleure[14], malgré les interprétations populaires de George Lazenby, Roger Moore, Timothy Dalton, Pierce Brosnan et Daniel Craig.
Les sentiments de Sean Connery à propos du personnage de James Bond vont de l'affection au ressentiment : un jour il dit qu'il déteste tellement le personnage qu'il pourrait le tuer, mais il dit aussi qu'il n'a jamais détesté Bond, mais qu'il aurait simplement voulu pouvoir en développer d'autres facettes. Il affirme également qu'il se souciait toujours de l'avenir du personnage et de la franchise, ayant été l'une de ses icônes pendant trop longtemps pour ne pas s'en inquiéter, et que tous les films avaient leurs points positifs.
Sean Connery collabore plusieurs fois avec Sidney Lumet. Il s'agit, à chaque fois pour l'acteur, de produire des compositions dramatiques dans des œuvres ambitieuses. Drame antimilitariste avec La Colline des hommes perdus (1965), satire noire sur le Watergate avec Le Dossier Anderson (1971), suspense divertissant avec Le Crime de l'Orient-Express (1974) et comédie dramatique avec Family Business (1989).
The Offence (1973) marque le sommet de leur collaboration. La noirceur totale du film et son traitement radical poussent les distributeurs à annuler la sortie française. Le film est lentement devenu culte et, après des années de purgatoire, est finalement sorti en salle en France presque 35 ans après sa réalisation.
Bien que Bond soit son rôle le plus connu, Sean Connery réalise en parallèle une carrière brillante et tourne avec les plus grands réalisateurs : Guy Hamilton, Alfred Hitchcock (Pas de printemps pour Marnie), John Huston (L'Homme qui voulut être roi), Richard Lester (Cuba), Richard Attenborough (Un pont trop loin), Steven Spielberg (Indiana Jones et la Dernière Croisade), Jean-Jacques Annaud (Le Nom de la rose) ou Brian De Palma (Les Incorruptibles), pour n’en citer que quelques-uns.
Ses interprétations du Colonel Arbuthnott dans Le Crime de l'Orient-Express de Sidney Lumet en 1974 et du cheik Mulay Hamid El Raisulil dans le film de John Milius Le Lion et le Vent en 1975 lui valent une considérable renommée de la part de la critique et du public et font de lui un acteur à part entière, non plus cantonné dans un seul rôle d'agent secret britannique.
Shalako (1968) est la seule incursion de la star dans le western ; ce film, où il donne la réplique à Brigitte Bardot, est peu aimé des amateurs du genre[15]. Traître sur commande (The Molly Maguires) de Martin Ritt, est sabordé et gravement amputé lors de sa sortie éclair en 1969.
La Rose et la Flèche de Richard Lester (1976) offre à Sean Connery la possibilité de jouer un Robin des Bois vieillissant, immature et terrifié par la fuite du temps[16].
Produit par un modeste studio (American International Pictures), Meteor est un échec commercial considéré comme ayant accompagné le déclin du genre du film catastrophe. Au milieu des années 1980, Sean Connery tourne pour Cannon Group un film d'heroic fantasy, L'Épée du vaillant de Stephen Weeks, adapté du roman de chevalerie Sire Gauvain et le Chevalier vert. Le film, lourd échec commercial, est considéré comme un désastre artistique[17].
En 1982, Sean Connery fait une apparition dans la comédie de Terry Gilliam Bandits, bandits dans le rôle d'Agamemnon aux côtés des Monty Python. Le choix du casting vient d'une plaisanterie que le scénariste Michael Palin inclut dans le script, dans lequel il décrit le personnage d'Agamemnon comme étant « Sean Connery (ou quelqu'un d'une stature équivalente, mais moins cher) ». Après avoir lu le script, Sean Connery est heureux de pouvoir jouer ce rôle secondaire.
Après son expérience dans Jamais plus jamais en 1983 et l'affaire judiciaire qui s'ensuit à propos des droits d'auteur, Sean Connery a une période de froid avec les majors, et ne tourne plus pendant deux ans. En 1983, Fred Zinnemann (qui, à 75 ans, signe son testament cinématographique) le dirige dans Cinq jours, ce printemps-là.
Après le succès de la production européenne Le Nom de la rose en 1986, pour laquelle il reçoit le British Academy Film Award du meilleur acteur, l'intérêt de Connery pour le cinéma est ravivé, et sa carrière relancée. La même année, son rôle secondaire dans Highlander, où il donne la réplique à Christophe Lambert, démontre son habileté à jouer les mentors pour de jeunes élèves, ce qui va devenir un rôle récurrent dans les films suivants.
Choisissant ses rôles avec discernement, il parvient au fil du temps à modifier son image d’aventurier baroudeur pour afficher une solitude non dénuée d’humour. Il en joue en acceptant des rôles secondaires ou des caméos, mais toujours de prestige (le roi Arthur dans Lancelot, le premier chevalier ou Richard Cœur de Lion dans Robin des Bois, prince des voleurs).
En 1987, sa performance remarquée dans le rôle d'un policier dans Les Incorruptibles lui vaut l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle[18]. Les succès conséquents au box-office de films comme Indiana Jones et la Dernière Croisade (1989), où il joue le professeur Henry Jones, père du personnage titre joué par Harrison Ford (bien qu'ils n'aient que 12 ans d'écart), À la poursuite d'Octobre rouge (1990), l'un des épisodes de la série Jack Ryan créée par Tom Clancy, La Maison Russie (1991), Rock (1996) ou encore Haute Voltige (1999) le rétablissent comme étant un acteur capable de jouer des rôles majeurs.
Ses rôles dans Indiana Jones et la Dernière Croisade et Rock sont des clins d'œil à son passé d'agent 007 : Steven Spielberg et George Lucas voulaient que Connery soit le « père d'Indiana Jones » puisque Bond avait directement inspiré la série Indiana Jones, et son personnage dans Rock est un agent secret britannique emprisonné aux États-Unis depuis les années 1960.
Certains des derniers films de Sean Connery sont mal accueillis par le public et la critique, comme le film adapté de la série britannique éponyme Chapeau melon et bottes de cuir ou encore La Ligue des gentlemen extraordinaires, tirée de la bande dessinée d'Alan Moore, mais il reçoit aussi des retours positifs pour À la rencontre de Forrester de Gus Van Sant en 2001 par exemple.
Il a également été souvent critiqué pour ne jamais se défaire de son accent écossais, même lorsqu'il jouait des personnages russes ou irlandais, ce à quoi il a toujours répondu que c'était par respect pour son pays.
En 2003, après le tournage du film La Ligue des gentlemen extraordinaires, il annonce sa retraite cinématographique.
En décembre 2004, lors d'une interview pour le journal The Scotsman depuis sa maison aux Bahamas, Sean Connery explique qu'il souhaite faire une pause dans sa carrière d'acteur pour se consacrer à l'écriture de son autobiographie[19].