Dans un monde qui doute, bouleversé par une crise systémique (économique, financière, climatique, environnementale, sociale), par une défiance envers le/la politique et une géopolitique angoissante, le monde rural n'échappe pas au mouvement, et pourtant il a des cartes à jouer pour proposer un projet de vie. La métropolisation, présentée comme la seule logique, est réductrice. Elle oublie les territoires et une grande part de la population. Elle ne tient pas compte des relations ville-campagne, des choix de vie, du nouveau [...] paradigme qui s'installe (économie collaborative, numérique,fin de la croissance...), du bonheur... Or ces campagnes ont des atouts face à l'avenir, elles sont une alternative dès lors qu'on les rend désirables. Il ne s'agit pas de les opposer aux villes, mais de rétablir leur complémentarité. Pour cela, ces territoires doivent se mettre en capacité d'accueil, réinventer leur économie locale et offrir via des politiques publiques locales les moyens d'installer de nouveaux venus et de se construire autour de cette volonté de partager et d'échanger.
Album de photographies des enfants de la famille Basse qui vivent dans un village sénégalais, pour découvrir leur vie quotidienne, leurs jeux, leur école, la vie des villageois, l'aide qu'ils apportent à leurs parents dans les travaux des champs et la tenue de leur maison, etc.
L'homme contemporain ne croit plus en l'avenir, moral en berne, système économique fou, planète détruite au quotidien, surconcentration urbaine. Peu à peu, l'idée d'une autre vie s'impose. Ne pourrait-il exister enfin, vivre autrement ? La surconsommation à laquelle il est enchaîné lui coßte la joie de vivre, lui insuffle un mal être permanent et profond. Il a besoin de tranquillité, d'équilibre. Le dépouillement - au sens philosophique - l'interroge. Il s'aperçoit qu'il n'est plus autonome, qu'il ne sait plus se débrouiller [...] par lui-même, se nourrir et construire avec ses mains. L'angoisse environnementale, relayée par les médias, ajoute à son besoin urgent de changer la donne. La campagne, parce qu'elle contient en germe les expériences humaines passées - solidarité, débrouille, prévoyance, patrimoine -, parce qu'elle est un laboratoire - greffe de population et de culture -, parce qu'elle est le refuge de l'ultime naturel, la campagne autorise l'utopie. Face à la mondialisation, à l'explosion du prix de l'énergie, aux grands risques géopolitiques, la réponse économique est bien dans la relocalisation des échanges, dans la redécouverte des circuits courts, dans le terroir renouvelé. Le paysan, homme du pays, pluriactif, " polyculteur ", a vocation à exister de nouveau pour nourrir les hommes. Par ailleurs, le rêve du petit domaine, partagé par tant d'individus et de communautés n'est-il pas en train de reprendre corps ? II autorise un modèle alternatif, l'autonomie, voire l'autosubsistance en cas de crise aiguë. Le contemporain, auquel on fait croire que le progrès apporterait le bonheur, a compris que les petits bonheurs sont à portée de main.
Journal intime de Ma Yan, fille de paysans pauvres de la province du Ningxia, au nord-ouest de la Chine. Elle y raconte, avec des mots simples, la misère de sa famille, les sacrifices de sa mère pour que ses trois enfants puissent connaître un avenir différent, sa foi dans l'éducation pour sortir de la pauvreté, ses angoisses et ses espoirs dans un avenir meilleur.
Quelle horreur d'être jeune dans ce coin !" Cécile Coulon a entendu cette remarque durant toute son adolescence. Les petits villages du fin fond du Massif Central, perdus entre terres agricoles et banlieues dortoirs, seraient-ils des lieux invivables ? L'auteure et ses amis d'enfance ont pourtant su en faire leurs terrains de jeux et d'apprentissage. Entre le stade, l'école, l'unique boutique et l'église, dans un monde dont les adultes sont largement absents, il semble, à lire la romancière, qu'il soit possible de grandir heureux dans [...] l'ignorance la plus totale des grandes villes.
Les deux journalistes ont sillonné la France pendant un an, à la rencontre de ces nouveaux paysans, ces citadins sans ancrage dans le monde rural, qui choisissent de travailler la terre. En une série de portraits, ils décrivent et analysent ce mouvement qui témoigne d'un changement profond du regard que la société du XXIe siècle porte sur cette activité.
Le présent ouvrage nous conduit loin des terres de la nostalgie aussi bien que de la tentation et des pièges de l’idéalisation.Le village est le village de Montvicq, Allier.
À travers des portraits à la fois singuliers et universels, très localisés en même temps que possibles à extrapoler, Philippe Busser fait défiler des figures de ce qu’on pourrait appeler la ruralité ordinaire. Catherine Thoyer nous propose son récit, à partir des paroles dont on sent qu’elle les a longuement recueillies, porte-à-porte.Des entretiens [...] avec les habitants du village de Montvicq, dans l'Allier, ainsi qu'une réflexion sur la place et la transformation du monde rural au début du XXIe siècle, le tout illustré de photographies des lieux et des villageois.
Récit adapté du journal intime de Ma Yan, 13 ans, fille de paysans pauvres de la province du Ningxia, au nord-ouest de la Chine. Elle y raconte la misère de sa famille et les sacrifices de ses parents pour qu'elle puisse continuer à aller à l'école. Avec des pages documentaires sur la civilisation chinoise.
Album de photographies des enfants des familles Ait Hamada et Idali qui vivent au Maroc, dans le village de Tagadirt el Bour, pour découvrir leur vie quotidienne, leurs jeux, leur école, la vie des villageois, l'aide qu'ils apportent à leurs parents dans les travaux des champs et la tenue de leur maison, etc.