Etat de la recherche actuelle et nouvelles perspectives en matière d'études des réactions du "public" à l'oeuvre, essentiellement cinématographique. Les travaux croisent les perspectives, de l'approche textuelle à l'étude des relations entre un film et son public, de l'analyse du discours critique aux rapports entre les deux modes d'expression, littérature et cinéma.
Dans ces entretiens avec Claire Barbillon, Roland Recht, professeur au Collège de France et membre de l'Institut d'histoire de l'art, aborde les enjeux, les méthodes et l'impact économique et social de l'histoire de l'art.
Qu'est-ce que l'art primitif ? Est-il vraiment "primitif" ? Est-il vraiment de "l'art"? Peut-on parler d'histoire de l'art à son sujet ? Quel rôle devrait-il jouer dans les musées, les galeries d'art et les foyers occidentaux ? Sally Price met en évidence la complexité des relations entre observateurs "civilisés" et objets d'art "primitifs". Elle reconsidère des notions telles que l'anonymat des artistes primitifs, l'universalité des canons esthétiques, la position privilégiée des civilisations de l'écrit, et l'enjeu pour la [...] science de préserver la culture. Elle examine l'impact de l'idéologie, de la politique, du rôle de la différence des sexes et des autres facteurs socio-culturels sur nos conceptions divergentes de l'art et de l'histoire de l'art dans le monde "primitif" et dans le monde "civilisé".
Des questions sur la relation entre observateurs "civilisés" et objets d'art "primitifs" et des notions comme l'anonymat des artistes primitifs, l'universalité des canons esthétiques, la position privilégiée des civilisations de l'écrit, sont examinées.
En s'appuyant sur une enquête menée dans le monde de l'art (conservateurs de musée, collectionneurs privés, marchands d'art, ethnologues) et sur des travaux de critiques d'art, l'auteure étudie le statut que revêt l'art dit primitif aux yeux du public occidental, ainsi que ses enjeux actuels.
"Quels sont les processus mentaux que nous mettons en oeuvre pour comprendre et apprécier un film ? Le cinéma, pour sa plus grande part, relève de la fiction : comment interprète-t-on cet aspect fondamental du cinéma ? Qu est-ce qui, à l écran, distingue la fiction de la vérité et comment fait-on le partage entre les deux ? Quel plaisir, parfois paradoxal, tirons-nous de cet univers fictionnel ?"
Le film "embarque" son spectateur, lui propose une direction de lecture et s'emploie à établir une participation à un monde fictif donné, afin de mimer une participation, un temps de mise en suspens mais toujours effective, au monde réel. Afin de mettre en évidence les stratégies d'implication et d'orientation du spectateur, l'auteur élabore un cadre théorique et en éclaire les éléments grâce à des films hollywoodiens dits classiques.
Avec l'arrivée des nouvelles technologies depuis les années 1990 (DVD, Internet, multiplexes, etc.), le discours cinéphile, longtemps monopolisé par la critique professionnelle, s'est profondément transformé. Avec le double apport de l'esthétique et de la sociologie, cet ouvrage dresse le portrait de ces changements de pratiques culturelles.
Histoire de la naissance de la cinéphilie fantastique française. De la pérennisation et du rôle joué par le cycle d'horreur gothique produit par la Hammer et diffusé en France entre 1957 et 1977.
Ensemble, la critique et l'artiste mènent une réflexion autour de l'acte créatif et des conditions de sa réception. Leur collaboration prend la forme d'entretiens et de textes critiques dont cet ouvrage est la retranscription.