la quatrième de couverture indique : [...] L'image-temps ne supprime pas l'image mouvement, elle renverse le rapport de subordination. Au lieu que le temps soit le noombre ou la mesure du mouvement, c'est-à-dire une représentation indirecte, le mouvement n'est plus que la conséquence d'une présentation directe du temps : par là même un faux mouvement, un faux raccord. le faux raccord est un exemple de "coupure irrationnelle". Et tandis que le cinéma du mouvement opère des enchaînements d'images par coupures rationnelles, le cinéma [...] du temps procède par ré-enchaînements sur coupure irrationnelle (notamment entre l'image sonore et l'image visuelle). C'est une erreur de dire que l'image cinématographique est forcément au présent. l'image-temps directe n'est pas au présent, pas plus qu'elle n'est souvenir. Elle rompt avec la succession empirique, et avec la mémoire psychologique, pour s'élever à un ordre ou à une série du temps (welles, resnais, Godard...). Ces signes de temps sont inséparables de signes de pensée, et de signes de parole.
Examine la thématique du temps dans la mise en scène des films de science-fiction, notamment son rapport avec le contexte social et technique de leur production mais aussi avec l'ontologie, constructrice d'expériences et de savoirs.
Cinéma 2 : L'image-temps.
Comment l’image-temps surgit-elle ? Sans doute avec la mutation du cinéma, après la guerre, quand les situations sensori-motrices font place à des situations optiques et sonores pures (néo-réalisme). Mais la mutation était préparée depuis longtemps, sous des modes très divers (Ozu, mais aussi Mankiewicz ou, même la comédie musicale).
L’image-temps ne supprime pas l’image-mouvement, elle renverse le rapport de subordination. Au lieu que le temps soit le nombre ou la mesure du mouvement, [...] c’est-à-dire une représentation indirecte, le mouvement n’est plus que la conséquence d’une présentation directe du temps : par là même un faux mouvement, un faux raccord. Le faux raccord est un exemple de " coupure irrationnelle ". Et, tandis que le cinéma du mouvement opère des enchaînements d’images par coupures rationnelles, le cinéma du temps procède à des ré-enchaînements sur coupure irrationnelle (notamment entre l’image sonore et l’image visuelle).
C’est une erreur de dire que l’image cinématographique est forcément au présent. L’image-temps directe n’est pas au présent, pas plus qu’elle n’est souvenir. Elle rompt avec la succession empirique, et avec la mémoire psychologique, pour s’élever à un "ordre" ou à une "série" du temps (Welles, Resnais, Godard ...). Ces signes de temps sont inséparables de signes de pensée, et de signes de paroles. Mais comment la pensée se présente-elle au cinéma, et quels sont les actes de parole spécifiquement cinématographiques ? (4e de couv.)
Table des matières :
I. Au-delà de l'image-mouvement.
II. Récapitulation des images et des signes.
III. Du souvenir aux rêves (troisième commentaire de Bergson).
IV. Les cristaux du temps.
V. Pointes de présent et nappes de passé (quatrième commentaire de Bergson).
VI. Les puissances du faux.
VII. La pensée et le cinéma.
VIII. Cinéma, corps et cerveau, pensée.
IX. Les composantes de l'image.
X. Conclusions.
Cinéma 2 : L'image-temps.
Comment l’image-temps surgit-elle ? Sans doute avec la mutation du cinéma, après la guerre, quand les situations sensori-motrices font place à des situations optiques et sonores pures (néo-réalisme). Mais la mutation était préparée depuis longtemps, sous des modes très divers (Ozu, mais aussi Mankiewicz ou, même la comédie musicale).
L’image-temps ne supprime pas l’image-mouvement, elle renverse le rapport de subordination. Au lieu que le temps soit le nombre ou la mesure du mouvement, [...] c’est-à-dire une représentation indirecte, le mouvement n’est plus que la conséquence d’une présentation directe du temps : par là même un faux mouvement, un faux raccord. Le faux raccord est un exemple de " coupure irrationnelle ". Et, tandis que le cinéma du mouvement opère des enchaînements d’images par coupures rationnelles, le cinéma du temps procède à des ré-enchaînements sur coupure irrationnelle (notamment entre l’image sonore et l’image visuelle).
C’est une erreur de dire que l’image cinématographique est forcément au présent. L’image-temps directe n’est pas au présent, pas plus qu’elle n’est souvenir. Elle rompt avec la succession empirique, et avec la mémoire psychologique, pour s’élever à un "ordre" ou à une "série" du temps (Welles, Resnais, Godard ...). Ces signes de temps sont inséparables de signes de pensée, et de signes de paroles. Mais comment la pensée se présente-elle au cinéma, et quels sont les actes de parole spécifiquement cinématographiques ? (4e de couv.)
Table des matières :
I. Au-delà de l'image-mouvement.
II. Récapitulation des images et des signes.
III. Du souvenir aux rêves (troisième commentaire de Bergson).
IV. Les cristaux du temps.
V. Pointes de présent et nappes de passé (quatrième commentaire de Bergson).
VI. Les puissances du faux.
VII. La pensée et le cinéma.
VIII. Cinéma, corps et cerveau, pensée.
IX. Les composantes de l'image.
X. Conclusions.