Deux soeurs, Noélie et Julienne, et leur cousine Gabrielle essaient, malgré leur âge avancé, de sauver le domaine familial au bord de la ruine. Noélie décide alors d'écrire un roman sur cette famille de propriétaires terriens aveyronnais, les Randan, dont le destin épouse les circonvolutions du XXe siècle.
En 1915, Raymond Bonnefous a 22 ans et part à la guerre. Etudiant en médecine, il vit dans les tranchées et tente de soulager les blessés, tout en aspirant à une vie de liberté et de fête, en compagnie de ses amis Morin et Declercq et de la belle Zouzou. N. Bauer s'est inspirée des archives de son grand-père, Raymond Bonnefous, pour écrire ce roman, sur fond historique.
Dans les années 1950, en Sardaigne, Tzia Bonaria, une couturière, accueille chez elle Maria et lui apprend le métier. Très vite Maria est intriguée par cette vieille femme qui s'absente la nuit. Tout le village est au courant que Tzia abrège la vie des mourants mais pour Maria c'est un choc.
Dans les années 1950, en Sardaigne, Tzia Bonaria, une couturière, accueille chez elle Maria et lui apprend le métier. Très vite Maria est intriguée par cette vieille femme qui s'absente la nuit. Tout le village est au courant que Tzia abrège la vie des mourants mais pour Maria c'est un choc.
Le destin des Perruzzi, paysans de la plaine du Pô, croise celle de l'Italie à l'heure du fascisme. En 1922, les aînés des fils participent à la marche sur Rome qui installe Mussolini au pouvoir. Chassée de ses terres en 1932, la famille s'installe dans les marais du sud de Rome. L'aventure coloniale et la Seconde Guerre mondiale disperseront les Perruzzi aux quatre coins du monde
Renard, Claudio et Denis sont amis mais, pour le tournoi de water-polo, ils ne sont pas dans la même équipe. Les deux garçons, qui ont perdu la partie, deviennent furieux contre le troisième et décident d'aller voir le prêtre pour lui raconter des mensonges sur son compte. Le prêtre n'est pas dupe mais les garçons le menacent de l'accuser d'agression sexuelle s'il ne renvoie pas leur ami...
Dix ans après La Solitude des nombres premiers, un adieu à la jeunesse dans un bouleversant roman d'amour et d'amitié. Chaque été, Teresa passe ses vacances chez sa grand-mère, dans les Pouilles. Une nuit, elle voit par la fenêtre de sa chambre trois garçons se baigner nus dans la piscine de la villa. Ils s'appellent Nicola, Bern et Tommaso, ce sont " ceux de la ferme " d'à côté, jeunes, purs et vibrants de désirs. Teresa l'ignore encore, mais cette rencontre va faire basculer sa vie en l'unissant à ces trois " frères " pour les [...] vingt années à venir, entre amours et rivalités, aspirations et désillusions. Fascinée par Bern, personnage emblématique et tourmenté, viscéralement attaché à la terre somptueuse où il a grandi, elle n'hésitera pas, malgré l'opposition de sa famille, à épouser ses idéaux au sein d'une communauté fondée sur le respect de la nature et le refus du monde matérialiste, à l'image de la génération des années 90, tiraillée entre le besoin de transgression et le désir d'appartenance, mais entièrement tendue vers l'avenir, avide de tout, y compris du ciel.
Le récit se construit autour de trois personnages : Emma, dont le mariage s'est mal terminé, Roberto, un carabinier infiltré dans des réseaux de narcotrafiquants et dont la vie a basculé et Giacomo, un enfant solitaire, qui cherche à retrouver son père pour parvenir à se construire. Ils se rencontrent à Rome et vont s'aider dans leur quête de vérité.
Coupable d'abus de pouvoir et de chantage, l'inspecteur Denis Carbone a été relégué au commissariat de Pausilippe, le quartier le plus chic, mais aussi le plus calme, de Naples. Pour tromper son ennui, il partage depuis dix ans son temps libre entre cuites retentissantes et planques devant le domicile de son ancienne compagne. Or, voilà qu'une riche et séduisante quadragénaire est retrouvée sans vie au pied de sa villa, où elle vivait seule et recevait des amants. S'agit-il d'un suicide ou d'un meurtre ? Chargé de l'enquête, Carbone [...] sent renaître en lui le flair du flic brillant qu'il a été. Mais la hiérarchie l'oblige étrangement à collaborer avec Tagliamonte, intransigeant chef de la PJ, à l'origine de sa chute. N'ayant plus rien à perdre, il décide de tout mettre en oeuvre pour supplanter son rival et mener son enquête à bon terme. En transposant magistralement les codes du roman noir à la Chandler dans une Naples sordide et dangereuse, Angelo Petrella offre une intrigue aux multiples rebondissements, ainsi que le portrait attachant d'un homme désabusé.
"Ma mère m'a légué un mot de son dialecte qu'elle employait pour décrire son état d'esprit lorsqu'elle éprouvait des impressions contradictoires qui la tiraillaient et la déchiraient. Elle se disait en proie à la frantumaglia". C'est autour de ce mot, du sentiment d'instabilité qu'il évoque, que ce recueil de textes d'Elena Ferrante s'articule. Lettres échangées avec son éditeur, entretiens, correspondances sont les pièces hétérogènes d'une mosaïque qui éclaire la démarche de l'écrivain et invite le lecteur à entrer dans [...] son atelier. En revenant sur ses romans - de L'amour harcelant à la saga L'amie prodigieuse -, Elena Ferrante prolonge sa recherche autour des thématiques essentielles de son oeuvre : le rôle de l'écriture comme tentative de recomposition d'une intériorité morcelée, l'univers féminin, la complexité de la relation mère-fille, Naples. A travers la multiplicité des écrits rassemblés, Frantumaglia offre un parcours original dans l'univers littéraire d'Elena Ferrante, ainsi que l'autoportrait inédit d'un écrivain à l'oeuvre.