Le sociologue tente de comprendre pourquoi l'équipe de France de football souffre d'une image dégradée dans l'opinion publique. Il examine les tensions existant entre, d'une part, des joueurs au sommet de la réussite sportive et économique, porte-parole et exemples des classes populaires et, d'autre part, des journalistes, soumis à une forte concurrence professionnelle, avides de scoops.
A travers la mémoire d'étrangers amis de l'Algérie, l'ouvrage revient sur les années qui ont suivi l'indépendance révélant une société loin des clichés habituels.
Emissions télé à succès, radio, presse quotidienne et magazine, Internet, rayonnages des libraires, pléthore de festivals : la cuisine n'a jamais été aussi omniprésente. Mais, quarante ans après l'avènement de la "nouvelle cuisine" - son dépouillement et son poisson cuit rose à l'arête - le paysage de la gastronomie française a été complètement bouleversé. On a aujourd'hui affaire à un véritable système. Comment fonctionne-t-il ? Qui le représente ? Après avoir enquêté et rencontré de nombreux acteurs, Jean-Claude [...] Renard, amateur averti et passionné, invite le lecteur à une promenade tantôt gourmande, tantôt ironique et drôle, dans un univers le plus souvent fermé au grand public, qui conserve jalousement ses petits secrets. A travers un récit vivant, trempé d'humeur, jalonné d'interventions (d'Alain Passard, Gaël Orieux, etc), ponctué de nombreux focus - portraits de chefs (Arnaud Lallement, Olivier Belin, Jean Sulpice, etc), lieux gourmands, histoire de mets, phénomènes médiatiques (de Cyril Lignac à Julie Andrieu) -, il décrypte par le menu les grandes tendances de la gastronomie - de la "bistronomie" à la cuisine de marché -, ses différentes vitrines, ses fleurons, ses têtes d'affiches, ses agents comme dans le football, ses hommes de bonne volonté. Ce livre d'enquête explique l'économie d'un établissement en épluchant une addition, mais aussi, plus largement, la marchandisation, la financiarisation et la mondialisation du secteur, ses rapports troubles avec l'industrie agroalimentaire qui favorisent la multiplication des "restaurants" sans cuisiniers, dresse le tableau de la critique gastronomique ou de ce qu'il en reste, détrônée par Internet, de la médiatisation à outrance et de ses effets pervers. En bref, il rend compte des arrière-cuisines et des recoins obscurs d'une gastronomie à plusieurs vitesses. Sans mettre dans le même panier les chefs devenus businessmen et les amoureux de leur art, tout en générosité et en délicatesse, qui magnifient les bons produits, refusant compromis et faux-semblants.
Ces boulots-là sont partout, dans les emplois abrutissants ou dépourvus de sens, dans la servitude et l'isolement. Ils se propagent dans l'ensemble du monde du travail, nourris par la dégradation des métiers socialement utiles et par la survalorisation des professions parasitaires ou néfastes. Deux journalistes, eux-mêmes précaires, ont mené l'enquête pour mieux comprendre où on en est.
Avoir ses " ourses ", ses " ragnagnas ", ses " coquelicots " ou " l'Armée rouge dans sa culotte "... : quelle que soit la façon dont on l'appelle, ce phénomène naturel qui consiste, pour les femmes, à perdre un peu de sang tous les mois (sans en mourir !) reste un tabou dans toutes les sociétés. Pour en finir avec cette injustice, Élise Thiébaut nous propose d'explorer les dessous des règles de manière à la fois documentée, pédagogique et pleine d'humour : à partir de son histoire personnelle, elle nous fait découvrir les [...] secrets de l'ovocyte kamikaze et de la mayonnaise, l'histoire étonnante des protections périodiques (ainsi que leurs dangers ou plaisirs), les usages étranges que les religions ont parfois fait du sang menstruel... Et bien d'autres choses encore sur ce fluide, qui, selon les dernières avancées de la science, pourrait bien être un élixir de jouvence ou d'immortalité. Alors, l'heure est-elle venue de changer les règles ? La révolution menstruelle, en tout cas, est en marche. Et ce sera probablement la première au monde à être à la fois sanglante et pacifique.
Dans la réflexion qu'ils engagent ici, les deux auteurs s'interrogent sur les possibles du cinéma, et sur la relation que les images entretiennent avec la politique et l'histoire. Comment se fabrique la mémoire ? Comment appréhender les archives ? Comment remonter le temps, aux sens historique et cinématographique du terme ? Jean-Gabriel Périot, cinéaste, et Alain Brossat, professeur de philosophie, ont travaillé pendant des années, sans se connaître, sur des sujets communs : les femmes tondues à la Libération, l'univers carcéral, [...] la violence politique, le désastre nucléaire... Dans la réflexion qu'ils engagent ici, ils s'interrogent sur la relation que les images entretiennent avec la politique et l'histoire. Comment se fabrique la mémoire ? Comment appréhender les archives ? Comment remonter le temps, au sens historique et cinématographique du terme ? Ces conversations s'appuient sur les expériences, et les expérimentations, de Jean-Gabriel Périot. Aiguillonné par les observations d'Alain Brossat, il explique comment il confectionne ses " tracts cinématographiques ", comment il a travaillé avec les détenus d'une prison d'Orléans, comment il a monté les films inédits des militants de la Fraction armée rouge (RAF) ou encore comment il a remonté les images d'une apocalypse nucléaire, en commençant... par la fin. Mettant en regard ces expériences avec celles d'autres cinéastes, célèbres ou non, ce dialogue offre une réflexion inédite sur le travail cinématographique et pose en termes nouveaux la question de la puissance - et de l'impuissance - de l'écriture et de l'image.
Table :
Avant-propos.
Introduction : (Im)puissance de l'écriture ?
Cinéma "politique"Expérience(s) du cinéma.
La démocratie du générique.
L' inconfort de la blague.
Remonter l'Histoire.
Violences des images, images de la violence ?
Corps au travail / corps résistant.
Le travailleur désincarné.
De la musique au coeur de la prison.
Un tombeau pour les vaincus de l'Histoire ?
Hiroshima et ses fantômes.
Ne pas désespérer.
Le philosophe et mécanicien offre une réflexion sur la fragmentation de notre vie mentale. Puisant dans la philosophie et dans des exemples concrets, il illustre l'idée que notre civilisation connaît une sorte de crise de l'attention qui génère une conception réductrice de la liberté. Celle-ci favorise la manipulation des individus et la perte du rapport au monde dans les sociétés occidentales.