Créés sous l'impulsion de Jean Rouch, les Ateliers Varan proposent depuis 30 ans des ateliers de formation au cinéma documentaire basés sur la pratique. On y apprend à cultiver son regard et à situer son point de vue. Depuis l'origine, cette école de cinéma met en place des ateliers à travers le monde. L'Atelier Varan Kaboul, créé en 2006 par Séverin Blanchet, compte aujourd'hui une vingtaine de jeunes cinéastes et a amorcé la renaissance du cinéma documentaire en Afghanistan. Le premier volume de cette Collection Varan [...] s'initule "Traces de guerre" et comprend 4 courts métrages.
Quatre Algériens en quête de vérité reviennent sur les mythes fondateurs de l'Algérie nouvelle et les crimes cachés de la "guerre de libération". Le scénario du film réalisé en 2007 est suivi des réactions qu'il a suscitées et des polémiques qu'il a soulevées.
Etudie le millier de dessins animés produits au cours de la Seconde Guerre mondiale par chacun des belligérants pour en extraire les messages de propagande.
Ce panorama du cinéma britannique des années 1939-1945 permet de découvrir des talents de cinéastes, une nouvelle génération d'acteurs et les idéologies véhiculées pendant cette période. Il éclaire l'impact de la guerre sur la production cinématographique.
A travers l'analyse de films, l'ouvrage apporte un éclairage sur la France des années 1936-1940. L'auteur met en évidence la relation entre la situation politique et sociale de l'époque et le contenu de ces films. Les évènements qui les accompagnèrent et l'accueil qu'ils reçurent sont présentés.
1914-1918. Deux opérateurs de cinéma, l'un français et l'autre allemand, suivent le déroulement de la guerre pour le compte des actualités filmées, de part et d'autre de la ligne de front. Chacun tient un carnet de bord dans lequel il note ses réflexions et ses commentaires sur ce qu'il filme et sur la façon dont il le filme. Le film retrace cette période où quelques pionniers inventent le cinéma d'actualité et se posent pour la première fois la question : comment filmer la guerre ?
Si la guerre Iran-Irak (1980-1988) évoque pour les observateurs européens une guerre conventionnelle opposant deux États, c'est aussi celle d'une fantasmagorie de l'islam combattant. Dès lors qu'en Iran une nouvelle catégorie de soldats, les volontaires islamistes, revendique sa vocation au martyre, cette guerre convoque un imaginaire de sacrifice porté par des représentations, notamment cinématographiques, où le martyre renforce et défie les logiques de mobilisation. Pour comprendre les enjeux historiques, politiques et [...] idéologiques de cette guerre, mais aussi comment elle a été menée et vécue au quotidien par les combattants et les citoyens iraniens, Agnès Devictor analyse l'étonnante production de films de guerre tournés en Iran durant le conflit. Si une partie d'entre eux reste très influencée par le cinéma hollywoodien, en dépit de la Révolution de 1979 et de la condamnation de l'Amérique comme « Grand Satan », une autre cherche à élaborer un genre spécifique à l'Iran, en cohérence avec l'idéologie de la jeune République islamique et avec l'imaginaire shi'ite du martyre. Ainsi, des réalisateurs ont recours à de nouveaux codes narratifs et esthétiques pour raconter le conflit en se référant à la mythologie de la Bataille de Karbalâ, affrontant alors un des tabous les plus forts du cinéma de guerre : montrer la mort de ses propres combattants durant un conflit. C'est au sein du cinéma documentaire, dans les films réalisés par les équipes de Mortezâ Âvini et suivant une ligne hautement idéologique, que des propositions très singulières ont lieu, porteuses d'une modernité cinématographique inattendue. Partant des films et s'appuyant sur un travail d'entretiens réalisé en Iran pendant près de dix ans avec ceux qui ont tourné, mis en scène ou produit ces films durant la guerre, cet ouvrage dévoile un pan inconnu du cinéma iranien, celui où créateurs d'images, combattants et martyrs partagèrent sur les champs de bataille le destin de l'Iran.