En 1870 les populations rurales du nord de la Dordogne recourrent à de nombreuses formes de cruauté. L'auteur étudie ce phénomène et montre l'impuissance du pouvoir politique en la matière.
L'historien revient sur la place accordée au silence dans la vie des hommes depuis la Renaissance, montre le lien unissant l'invention de l'individu et la construction d'un retour sur soi. L'analyse s'appuie largement sur les textes littéraires, de Castiglione et Loyola à Gracq et Jaccottet, en passant par Proust et Huysmans, ainsi qu'à des oeuvres d'art (Redon, Magritte, Hopper...).
A partir d'un aide-mémoire chronologique emprunté à l'un des manuels d'histoire de l'entre-deux-guerres les mieux diffusés, 51 historiens font le point des connaissances actuelles sur près de soixante dates phares de l'histoire de France.
L'historien des sens consacre une étude aux émotions, aux sensations que le contact de l'herbe suscite chez l'homme. Une analyse qui s'appuie sur de nombreux textes littéraires célébrant le pouvoir émotionnel de l'herbe, de Lucrèce à Pétrarque, de Ronsard à George Sand, en passant par Lamartine et René Char.
L'histoire de la science météorologique s'est beaucoup développée depuis le XVIIIe siècle. Elle a mené les anthropologues à étudier les attitudes collectives et les rituels déterminés par les conditions climatiques comme les orages, le froid, la sécheresse, etc.
A partir de 1750, les villes occidentales et leurs habitants ne tolèrent plus l'ordure, la misère et la boue. Les odeurs sont neutralisées, tandis que les parfums et les soins hygiéniques connaissent une vogue grandissante auprès de la bourgeoisie.