Un voyage visuel dans l'univers du cinéma d'animation. A l'occasion des 50 ans du festival d'Annecy, 50 grands créateurs français et internationaux (M. Ocelot, N. Park, H. Miyazaki...) évoquent un demi-siècle de création.
L'oeuvre du cinéaste iranien Abbas Kiarostami a été révélée en France en 1990 avec "Où est la maison de mon ami ?", "Close Up", "Et la vie continue", confirmée avec "Au travers des oliviers", son premier succès public, sorti en 1995, et consacrée aux yeux du monde entier lors du festival de Cannes 1997 où "Le Goût de la cerise" a remporté la Palme d'or. Mais que connaissons-nous vraiment de Kiarostami ? Il y a le peintre Kiarostami, il y a le photographe, le poète et le graphiste ; il y a le réalisateur de publicités, de [...] génériques, et de films pédagogiques... Kiarostami est un cinéaste étonnant. Il a la plupart du temps travaillé dans un cadre institutionnel, celui de l'oeuvre de commande (ses films sont produits par l'Institut pour le développement des enfants), qui plus est renforcé par un régime politique autoritaire, autrefois celui du Shah d'Iran, aujourd'hui celui de la République islamique. Contrairement à tout a priori, ses films explorent avec une surprenante liberté toutes les hypothèses et toutes les combinaisons possibles pour le cinéma, entre documentaire et fiction, dont "Le Vent nous emportera" en 1999 et "Ten" en 2002 sont les exemples les plus récents. Ce livre est un recueil de textes de et sur Abbas Kiarostami, et d'entretiens avec le cinéaste. Il reprend le numéro spécial que lui ont consacré les "Cahiers du cinéma", en partenariat avec le festival de Locarno, l'été 1995, et couvre tout son parcours jusqu'aux films et grandes manifestations les plus récentes : rétrospective à Turin, exposition à Barcelone et à Paris. Une filmographie commentée complète l'ouvrage.
Cette publication, dédiée aux pionniers du commissariat d'exposition, rassemble une sélection inédite d'entretiens réalisés par Hans Ulrich Obrist.
Ces contributions retracent le développement du champ curatorial, depuis l'émergence du commissariat indépendant des années 1960 et 1970 et les programmes institutionnaux expérimentaux en Europe et aux Etats-Unis à cette époque, jusqu'à des manifestations comme la "Documenta" (à Kassel) et la multiplication actuelle des biennales.
Au sommaire :
Préface / Christophe Cherix
Interviews [...] by Hans Ulrich Obrist with: Walter Hopps, Pontus Hultén, Johannes Cladders, Jean Leering, Harald Szeemann, Franz Meyer, Seth Siegelaub, Werner Hofmann, Walter Zanini, Anne d'Harnoncourt, Lucy Lippard.
Postface: "The archaeology of things to come" / Daniel Birnbaum.
Trois coups, le rideau se lève, "moteur, action, coupez"... Le comédien de cinéma est-il forcément bon au théâtre et vice-versa ? En tout cas, que ce soit côté interprétation ou réalisation, il existe une différence entre le jeu au théâtre et le jeu au cinéma, même si la sincérité est la même... Louis Jouvet n'a t-il pas dit "Au théâtre, on joue, au cinéma, on a joué" ? Sacha Guitry a également déclaré qu'il n'existe rien de plus différent que le théâtre et le cinéma : "Le théâtre c'est positif, la pellicule est [...] négative.
Le théâtre, c'est le dessin. Le cinéma, c'est la litho." Un bouquet d'acteurs people qui traversent le labyrinthe du double je(u) développent leurs réflexions en miroir des phrases de Louis Jouvet et de Sacha Guitry. Puis des metteurs en scène évoquent aussi leur manière de travailler dans les deux disciplines...
Revue consacrée à des entretiens de professionnels du 7e art (cinéastes, comédiens, techniciens, critiques, etc.) qui évoquent leur parcours et leur conception du cinéma.
Au sommaire :
Alain Guiraudie/Contes de cinéma, Marie-Claude Treilhou/Se placer dans le décor, Mohammed Abderrahman Tazi/Rester debout, Kazuhiro Soda/Accepter le réel, Gianfranco Rosi/D'un monde à l'autre
Dans les années 60 et 70, M. Cadieu a rencontré les plus grands compositeurs de la musique contemporaine (de Stravinsky à P. Henry en passant par O. Messiaen, P. Boulez, J. Cage, I. Xenakis), qui lui ont parlé de leurs oeuvres, de leurs conceptions musicales et de leurs recherches, de leurs engagements et de leurs révoltes.
"Les entretiens et propos d'Alex Katz recueillis dans cet ouvrage ont tous été publiés une première fois, individuellement et en anglais, dans différents magazines, revues et livres, parfois sous d'autres titres que ceux sous lesquels ils apparaissent ici."
Alex Katz, né en 1927 à Brooklyn, peintre, vit entre New York et le Maine.
Stéphane Zaech, né en 1966, peintre (vit et travaille à Montreux, en Suisse). Dans ce livre, il se fait traducteur et commentateur de l'oeuvre d'Alex Katz.