En 1830, les Français commencent la conquête de l'Algérie. L'armée coloniale doit faire face aux troupes de l'émir Abd el-Kader, un chef de guerre, un sage d'une grande culture. Il devient un personnage mythique en Algérie.
L'histoire d'Abd el-Kader est liée à celle de l'Algérie qu'il défendit contre la colonisation française. Battu en 1847, il est exilé en France à Amboise durant cinq ans. Il choisit la voie spirituelle en étant le barzakh, l'homme-pont entre l'Orient et l'Occident, et jusqu'à sa mort en 1883, il oeuvre pour transmettre à l'Occident la spiritualité de l'Orient.
Pendant les quatre cents ans que dura la traite négrière, du XVe au XIXe siècle, plus de quatorze millions de prisonniers africains réduits en esclavage traversèrent l'Atlantique pour devenir une main-d'oeuvre de masse, précieuse et gratuite. Illustre représentant de l'Histoire atlantique et spécialiste de la piraterie, Marcus Rediker propose ici de faire le récit de cette effroyable tragédie depuis un poste d'observation inédit et nous entraîne à sa suite à bord des navires négriers qui assuraient alors la traversée de [...] l'Atlantique, le "Passage du milieu". Avec passion et brio, l'historien rappelle la vie à bord de ces monstrueux "donjons flottants" et ces voyages terrifiants au cours desquels périrent deux millions de personnes. Il raconte les conditions de vie morbides des esclaves, confrontés à la faim, à la maladie et à leur futur destin, la violence extrême des châtiments et des supplices, la mort omniprésente. Mais il rappelle aussi la peur des équipages enfermés à bord de ces poudrières, les rapports hiérarchiques extrêmement durs, les relations entre marins et prisonniers. Enfin, il accorde une large part aux conflits et modes de coopération entre esclaves, issus de diverses ethnies, mais capables de s'organiser pour mener des révoltes à l'issue souvent sanglante.
Sommes-nous africains ? Qu'est-ce que l'Afrique ? De cette double interrogation, née au XVIIIe siècle dans la diaspora africaine déportée aux Amériques, a émergé un vaste mouvement intellectuel, politique et culturel qui a pris le nom de panafricanisme au tournant du XXe siècle. Ce mouvement a constitué, pour les Africains des deux rives de l'Atlantique, un espace privilégié de rencontres et de mobilisations. De la révolution haïtienne de 1791 à l'élection du premier président noir des Etats-Unis en 2008 en passant par les [...] indépendances des Etats africains, Amzat Boukari-Yabara retrace, dans cette ambitieuse fresque historique, l'itinéraire singulier de ces personnalités qui, à l'image de W.E.B. Du Bois, Marcus Garvey, George Padmore, C.L.R. James, Kwame Nkrumah ou Cheikh Anta Diop, ont mis leur vie au service de la libération de l'Afrique et de l'émancipation des Noirs à travers le monde. Mêlant les voix de ces acteurs de premier plan, bientôt rejoints par quantité d'artistes, d'écrivains et de musiciens, comme Bob Marley ou Miriam Makeba, la polyphonie panafricaine s'est mise à résonner aux quatre coins du " monde noir ", de New York à Monrovia, de Londres à Accra, de Kingston à Addis-Abeba. Les mots d'ordre popularisés par les militants panafricains n'ont pas tous porté les fruits espérés. Mais, à l'heure où l'Afrique est confrontée à de nouveaux défis, le panafricanisme reste un chantier d'avenir. Tôt ou tard, les Africains briseront les frontières géographiques et mentales qui brident encore leur liberté.
De la genèse de l'apartheid à l'essor économique de la nation arc-en-ciel, en passant par les années de plomb et le démantèlement du système racial, ce document retrace l'histoire de l'Afrique du Sud à partir d'articles parus dans Le Monde depuis les débuts du quotidien en 1944.
Je suis issue d'une société traditionnelle, les Béti au Cameroun, où la vie n'a de sens qu'en termes de progéniture, de biens et de longévité. Il y a treize ans, ma tante Bonne Année est morte jeune, sans enfant, sans biens et sans mari. Pour ses funérailles, on lui a refusé l'Esani, une danse qui célèbre la victoire de la vie sur la mort, parce que selon la tradition sa vie était inaccomplie. Bonne Année avait écrit un livre, "Le calvaire", expression de son impuissance par rapport à une société camerounaise hostile à [...] l'expression des jeunes. Dans ce film, je mène une enquête pour retracer la vie de ma tante à travers ses proches et ses écrits aujourd'hui dévoilés.
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Je suis issue d'une société traditionnelle, les Béti au Cameroun, où la vie n'a de sens qu'en termes de progéniture, de biens et de longévité. Il y a treize ans, ma tante Bonne Année est morte jeune, sans enfant, sans biens et sans mari. Pour ses funérailles, on lui a refusé l'Esani, une danse qui célèbre la victoire de la vie sur la mort, parce que selon la tradition sa vie était inaccomplie. Bonne Année avait écrit un livre, "Le calvaire", expression de son impuissance par rapport à une société camerounaise hostile à [...] l'expression des jeunes. Dans ce film, je mène une enquête pour retracer la vie de ma tante à travers ses proches et ses écrits aujourd'hui dévoilés.
Raconte l'histoire cyclique d'Alexandrie, fondée il y a 2.300 ans par Alexandre le Grand. Quand Bonaparte prend la ville en 1798, elle ne compte que 15.000 habitants. Au début du XXIe siècle, c'est la plus grande ville de la Méditerranée. Le renouveau immobilier permet aux archéologues de fouiller les entrailles de la ville et d'en découvrir l'histoire et les splendeurs passées.