Témoignages des réalisateurs comme Jean-Luc Godard, Dziga Vertov, Andrei Tarkovski, David Lynch, John Woo sur l'importance de la mise en scène sonore au cinéma, son histoire, ses enjeux et ses techniques.
Tout oeuvre d'art est un "passeur" : elle appelle le spectateur à entrer dans un univers autre. Les artistes ont introduit dans leurs oeuvres des "figures de passeur" (cinématographiques ou picturales) chargées d'aider le spectateur à entrer dans leurs mondes.
Cet ouvrage est issu d'un colloque international organisé à Cerisy-la-Salle au mois de Juin 2001. Il rassemble divers essais critiques sur le cinéma envisagé comme langage plastique propre. La question de la plasticité a surtout été associée dans la tradition théorique occidentale au domaine de la peinture. Il nous a semblé pertinent de l'étendre à la création cinématographique passée et présente. Pour approfondir notre propos, nous nous sommes efforcés d'intégrer dans cet ouvrage des perspectives touchant aussi bien au [...] cinéma expérimental et d'avant-garde qu'à un certain cinéma d'auteur contemporain dominé par des préoccupations esthétiques et pas seulement narratives. La plasticité considérée ici renvoie alors à la confirmation nécessaire entre le cinéma et les autres arts de la forme, dans le but de souligner leur interdépendance constante et souvent négligée (4e de couv.)
Table des matières :
. Introduction.
. Théorie.
Gilles Deleuze lecteur d'Elie Faure (Réda Bensmaia). L'idée de plasticité dans le cinéma (Dominique Chateau). La question du figural (Philippe Dubois).
. Genre, médium, figure.
L'image noire (Laure Bergala). L'esthétique de propagande : le cas de l'affiche et du documentaire sous l'occupation (1940-1944) (Jean-Pierre Bertin-Maghit). Le son, histoire d'un passage entre les arts plastiques et le cinéma (Alexandre Castant). La question de l'esthétique télévisuelle (1945-1965) (Gilles Delavaud). Autoportrait et cinéma (Marie-Françoise Grange). Comment (ne pas) écrire une histoire plastique des images. De Warburg à Godard. La mise en scène de l'écran (Maurizia Natali).
. Mouvement.
Genre de montage (Vincent Deville). Cinéma novo, Mouvement néo-concret et tradition constructiviste. Des structures nouvelles pour la création d'un art politique (Anita Leandro). Le minimalisme et quatre films européens d'art et essai (Sally Shafto). Modernisme et mythes de l'image (Pierre Taminiaux).
. Analyse d'oeuvres.
Caméras de "Vivre sa Vie" (Jean-Pierre Esquenazi). Pratiques vidéos et plastique godardienne. Elaboration de formes cinématographiques (Laetitia Fieschi-Vivet). Droit de regard droit. Beckett, "Film",.. peinture (Robert Harvey). Le réalisateur qui dessine la pluie (Fabien Maheu). "Mnémosyne" ou les sommeils de "Dead Man" (Thierry Millet). Carmen ou le corps dansant (Claude Murcia).
Les contributeurs : Réda Bensmaia. Dominique Chateau. Philippe Dubois. Laure Bergala. Jean-Pierre Bertin-Maghit. Alexandre Castant. Gilles Delavaud. Marie-Françoise Grange. Maurizia Natali. Vincent Deville. Anita Leandro. Sally Shafto. Pierre Taminiaux. Jean-Pierre Esquenazi. Laetitia Fieschi-Vivet. Robert Harvey. Fabien Maheu. Thierry Millet. Claude Murcia.
Issu dun colloque, ce recueil se donne pour objet l'étude des cinématismes, notion couvrant l'ensemble des moyens d'interprétation fournis par le 7e art. Centrée sur la littérature, cette réflexion interdisciplinaire envisage notamment la notion de cinématographicité du texte littéraire et s'intéresse aux discours qui ont contribué à faire du cinéma un référent, une norme.
Ouvrage consacré aux problèmes de la signification au cinéma: approches phénoménologiques du film, problèmes de sémiologie du cinéma et problèmes théoriques.
Ouvrage consacré aux problèmes de la signification au cinéma: approches phénoménologiques du film, problèmes de sémiologie du cinéma et problèmes théoriques.
Trace un panorama des différentes conceptions du montage tout au long de l'histoire du cinéma et propose une analyse de cette technique au coeur de nombreux domaines de représentation.
L'auteur aborde l'esthétique de l'image cinématographique, à partir de la notion de motif, au croisement des pratiques artistiques. Elle présente une analyse des films : Le vent (Sjöström, 1927), La nuit du carrefour (Renoir, 1932), Gertrud (Dreyer, 1964).