Une réception mondaine à Londres, chez Lady Windermere, où les jolies femmes rivalisent d'élégance. L'hôtesse impose à ses convives sa dernière lubie : se faire lire les lignes de la main par so
Priya, une Indo-Américaine, est mariée à un riche Américain. Stérile, elle sait qu'il est facile d'avoir recours à une mère porteuse en Inde. Asha, paysanne indienne, a épousé un homme bon mais très endetté. Son mari a entendu parler du commerce des ventres.
Le poète fou caché sous sa couverture continue à balbutier des choses. Ses mots refusent de mourir. Le vacarme des trains n'empêche pas le poète de se réciter ses poèmes, de se les déclamer. Il entend des ovations. Il peut mourir en paix maintenant qu'il se sait apprécié. Moins fou, Mandelstam comprendrait que ce qu'il prend pour des ovations ne sont que des réclamations, ses camarades, des déportés comme lui, veulent du pain et pas des mots. Mort, ils continueront à lever son bras pour profiter de sa ration.
En 1938, le grand [...] poète russe Ossip Mandelstam a 47 ans et se meurt dans un camp de transit près de Vladivostok. Staline, « le montagnard du Kremlin, l'assassin et le mangeur d'hommes », est le responsable de sa déchéance. Du fond de sa cellule, perdu dans son monde peuplé de fantômes, Mandelstam revoit défiler sa vie : quatre décennies de création et de combat, aux côtés de Nadejda, son épouse adorée, et de ses contemporains, Akhmatova, Tsvétaïeva, Pasternak et bien d'autres...
Grâce à son écriture sensible et à son sens inné de la dramaturgie, Vénus Khoury-Ghata redonne vie à Mandelstam et lui permet d'avoir le dernier mot. Prouvant que la littérature est l'un des moyens les plus sûrs de lutter contre la barbarie.
Ces mémoires de l'épouse du roi de Navarre, futur Henri IV, sont un des textes essentiels du XVIe siècle français. Ecrits par une femme d'esprit, ils témoignent de l'histoire de la cour des Valois (les intrigues, la nuit de la Saint-Barthélémy, l'évasion du frère et du mari de Marguerite...). Avec des écrits significatifs de Marguerite de Valois et une partie de sa correspondance.
A travers le mythe de Perséphone, la narratrice explore les passions, les déchirures et le désir qui ont marqué son existence, cherchant des clefs pour sortir de l'abîme qui se construit autour d'elle.
Une magnifique maison, une des plus belles de cette jolie vallée sud-africaine, avec sa roseraie, sa laiterie modèle, son chenil impec- cable... oui, une maison de rêve. Et pourtant... D'abord elle vient d'être vendue. Ses propriétaires sont aujourd'hui âgés, malades, et ils n'ont plus la force de s'occuper de leur exploitation. Ce soir, Patricia compte ses derniers cartons, avant le grand départ, tandis que Ri- chard, son mari, perdu dans les brumes de la maladie d'Alzheimer, erre dans le jardin en marmonnant des phrases dépourvues [...] de sens. Mais peut-être en ont-elles... Les images, les noms, les bribes de souvenirs se mêlent pour faire revivre un passé que tous ont voulu oublier, les employés, les domestiques, et surtout Patricia et Richard. La mort de Grace, la jolie fille qui travaillait à la laiterie, ils savent que ce n'était pas un accident mais un meurtre. Et quand revient Looksmart, le jeune Zoulou qui a grandi là et tant aimé Grace autre- fois, les vérités les plus douloureuses seront mises au jour. Un livre magnifique, dur, porté par une écriture d'une grande poésie. Un peu à l'image de cette Afrique du Sud d'après l'apartheid qui se cherche encore, sans être entièrement débarrassée des entraves du passé.
" L'intention de raconter les forêts de mon pays incendiées par quinze années de guerre a tourné court.
Des personnages ont surgi au fil de l'écriture, ont pris d'assaut les poèmes. Enfants vêtus d'écorce. Mères faites du même bois que la table. Ils ont poussé les murs, disloqué les maisons, fraternisé avec les arbres, partagé leurs peurs et leurs jeux."