Repli protectionniste mondial engendré par la crise financière et économique. Les clés d'un phénomène complexe pour la première fois expliqué en DVD : les dangers des transferts d'argent, l'incidence des changements climatiques, la question de la diaspora palestinienne, migration et démographie croissante, la mondialisation paradoxalement créatrice de nouvelles frontières...
list
Repli protectionniste mondial engendré par la crise financière et économique. Les clés d'un phénomène complexe pour la première fois expliqué en DVD : les dangers des transferts d'argent, l'incidence des changements climatiques, la question de la diaspora palestinienne, migration et démographie croissante, la mondialisation paradoxalement créatrice de nouvelles frontières...
Molly et ses parents quittent l'Irlande pour s'installer aux États-Unis.Là-bas, la petite fille retrouve avec joie ses grands-parents, Paddy et Nanny, arrivés quelques années auparavant. Mais Molly est inquiète : la vie est tellement différente, aux États-Unis...Arrivera-t-elle à trouver sa place et à se faire des amis ?
Notre époque serait celle de la mobilisation infinie du monde ; tourisme de masse et délocalisations diverses accompagnent un imaginaire de référence marqué par la globalisation de l'espace, la vitesse des circulations et un refus des enracinements définitifs. Une ontologie sociale et culturelle inédite se dessine. De nouvelles géographies du monde apparaissent dans les territoires et les paysages. Cependant, outre les mobilités de loisir et les flux liés à l'activité professionnelle, un très grand nombre d'être humains font [...] aujourd'hui l'expérience des mobilités contraintes. Des dizaines de millions de personnes doivent quitter leurs lieux d'origine à cause des conflits inter- et intra-nationaux et territoriaux, de la misère économique et aussi, désormais, par suite des modifications environnementales, lentes ou brutales, mais toujours considérables. Ainsi, la planète est sillonnée de populations de réfugiés plus ou moins chassés, orientés, parqués, contrôlés, administrés par un système mondial de politique d'assistance à la misère des peuples. Nous vivons l'époque des migrations. Ce numéro 23 des "Carnets du paysage" questionne leurs impacts dans les paysages matériels, mais aussi représentés et éprouvés.
Au sommaire : Déplacements (Paysages climatiques, paysages migratoires, par François Gemenne. Lignes de partage : Pakistan, Inde, 1947, par Anne-Christine Habbard. Paysages en mouvement, par Barbara Bender. Palestine, paysages en résistance : récits d'expériences, par Bruno Laperche. Un paysage global des camps, par Michel Agier). Installations (De quoi la Friche est-elle le nom ? par Yann Lafolie. Quand la steppe devient urbaine, par Léa Hommage. Un havre pour les migrants : Garrett Eckbo et la Farm Security Administration, par Frédéric Pousin. Déclaration en faveur d'un élargissement mesuré des talus antinomades, par Denis Delbaere). Reconfigurations (De la liberté des migrants : "Pour une philosophie de l'émigration" et "Réflexions nomadiques" - Introduction d'Alix de Morant, par Vilém Flusser. "Maisons de rêve" et insurrection esthétique au "berceau de la nation" : réflexions sur une certaine idée du paysage au Portugal, par Isabel Lopes Cardoso. Les transterritoires des employées de maison sri-lankaises à Beyrouth : une tranformation du paysage urbain, par Nadine Cattan. Bridge / Puente, par Francis Alÿs. La traversée des apparences : notes sur les paysages de la migration, par Etienne Tassin). Varia (Vidéographie territoriale : retour d'expérimentation : le portrait mosaîque, par Guillaume Meigneux).
Artistes : Adel Abdessemed, Bouchra Khalili, Dorothea Lange, Minerva Cuevas, Francis Alÿs, Zineb Sedira, Danièle Huillet et Jean-Marie Straub, Tariq Teguia, Olivier Jobard, Guillaume Meigneux.
A travers une sélection d'oeuvres, une présentation de l'Afrique, depuis la préhistoire, à travers ses routes, tant terrestres que fluviales, maritimes, commerciales, migratoires, coloniales mais aussi spirituelles. Le continent est ainsi placé au coeur de l'histoire du monde comme lieu de circulation des hommes, des matériaux et des oeuvres.
Au sommaire : L'Afrique des routes, pourquoi ? 1- Les premiers temps d'échange 2- Les siècles d'or IXe-XVIe siècle 3- Les temps modernes et contemporains (oeuvre de Dominique Zinkpé p. 239).
La distinction entre réfugiés politiques et migrants économiques s'est aujourd'hui imposée comme une évidence, tout comme la hiérarchie qui légitime l'accueil des réfugiés au détriment des migrants. Ce livre montre que ces définitions en disent plus long sur les Etats qui les appliquent que sur les individus qu'elles sont censées désigner. Car il n'existe pas de réfugié en soi que les institutions pourraient identifier pour peu qu'elles soient indépendantes ou en aient les moyens. La catégorie de réfugié se reconfigure en [...] réalité sans cesse, au fil du temps, au gré des changements de rapports de force et de priorités politiques. Plutôt que d'analyser les parcours des exilés pour déterminer s'il s'agit de réfugiés ou de migrants, cet ouvrage dissèque l'institution qui les nomme : l'Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra), depuis sa création en 1952. Il établit que la chute du taux de reconnaissance du statut de réfugié est moins liée à la transformation des profils des requérants, à l'obsolescence de la Convention de Genève ou à une perte d'indépendance de l'Ofpra qu'à un changement de subordination. Alors que, pendant la guerre froide, l'assujettissement du droit d'asile aux politiques diplomatiques et le besoin de main-d'oeuvre favorisaient un taux élevé d'accords, son instrumentalisation par les politiques migratoires, dans le contexte de la construction de l'immigration comme problème, entraîne un taux élevé de rejets. En s'intéressant aux acteurs du droit d'asile, à leurs profils et à leurs pratiques les plus quotidiennes, cette sociohistoire, par le bas, des politiques d'asile en France apporte une contribution nouvelle à l'analyse du pouvoir d'Etat en actes à l'égard des étrangers.
Ces neuf reportages permettent d'aller à la rencontre directe des premiers peuples forcés à l'exil en raison du réchauffement du climat. Ils illustrent le dégel des sols arctiques en Alaska, la montée du niveau des mers aux îles Tuvalu, Maldives et Halligen, la désertification au Tchad et en Chine, l'inondation des deltas au Bangladesh, la fonte des glaciers au Népal, etc.