Marie se sent mal dans sa vie. Elle est perdue, dépassée par les évènements. Seuls son mari et ses enfants semblent la rattacher à la réalité. Lorsqu'elle rencontre des immigrés clandestins, elle décide de les aider en leur donnant tout ce qu'elle possède : vêtements, argent... La jeune femme n'arrive plus à discerner ses priorités et délaisse les siens au profit de ces hommes qui ont tout quitté pour un monde meilleur, s'enfonçant dans la dépression. Entraînée par une force irrésistible, elle s'expose à tous les dangers, [...] y compris celui d'y laisser sa peau.
L'héroïne est la fille d'un chanteur. Dans ce roman musical, l'auteur raconte une enfance passée dans l'ombre d'un homme célèbre et sonde le secret d'une relation particulière, celle d'une fille à son père.
Portrait romanesque d'un homme à vif et d'une jeunesse perdue. Un homme revient à Etretat, vingt ans jour pour jour après le suicide de sa mère. Le temps d'une nuit d'hôtel, il déroule dans sa tête le film de ses trente premières années.
Un an après la mort accidentelle de Caroline alors âgée de quinze ans, ses amis de lycée se retrouvent à la messe d'anniversaire. Chacun d'entre eux raconte l'année qui vient de s'écouler, le deuil difficile, les amitiés brisées, la vie qui reprend.
Antoine, 25 ans, employé de librairie en Bretagne, apprend la mort de Jean-François Laborde : personnalité politique célèbre, ancien maire et ancien ministre, sa carrière avait été entachée dix ans plus tôt par une affaire de viols et d'abus sexuels à laquelle la mère d'Antoine, Cécile Brunet, avait été mêlée. Obligé de se replonger dans ce trouble passé, Antoine devient acteur de sa propre vie.
Antoine, 25 ans, employé de librairie en Bretagne, apprend la mort de Jean-François Laborde, une personnalité politique célèbre, ancien maire et ministre. Sa carrière avait été entachée dix ans plus tôt par une affaire de viols et d'abus sexuels à laquelle la mère d'Antoine, Cécile Brunet, avait été mêlée. Obligé de se replonger dans ce trouble passé, il devient acteur de sa propre vie.
Quand mon père est ressorti du commissariat, il avait l'air perdu. Il m'a pris dans ses bras et s'est mis à pleurer. Un court instant j'ai pensé : ça y est, on y est. Léa est morte. Puis il s'est écarté et j'ai vu un putain de sourire se former sur son visage. Les mots avaient du mal à sortir. Il a fini par balbutier : " On l'a retrouvée. Merde alors. On l'a retrouvée. C'en est fini de ce cauchemar. " Il se trompait. Ma soeur serait bientôt de retour parmi nous mais on n'en avait pas terminé.
Quand Léa a disparu, ils ont tous arrêté de respirer. La tête sous l'eau. D'un coup. Elle s'ennuyait à Saint-Lunaire, Léa, c'est sûr. Quitter Paris pour ce bled breton, sur le coup de sang d'un père dépressif, ça n'a fait plaisir à personne. Mais de là à fuguer ? A-t-elle vraiment fugué d'ailleurs ? Son frère, Antoine, n'y croit pas. Ses parents non plus. Ils ont tout envisagé, même le pire. Et puis comme la marée, Léa est revenue. En ramenant de loin des horreurs et des silences. On a sorti la tête de l'eau. Et la tempête [...] est arrivée. Déferlante sur déferlante. La vie comme un esquif.