La critique empiriste des prétentions universelles de la pensée humaine est-elle réellement fondée ? On sait que c'est le problème de Kant. Mais Quentin Meillassoux montre avec une force étonnante qu'une autre compréhension de cette critique, restée en quelque sorte dissimulée, bien que plus «naturelle», aboutit à un partage des ambitions de la pensée très différent de celui proposé par Kant. Il établit en effet qu'une seule chose est absolument nécessaire : que les lois de la nature soient contingentes. Ce noeud entièrement [...] nouveau entre les modalités contraires installe la pensée dans un tout autre rapport à l'expérience du monde, un rapport qui défait simultanément les prétentions «nécessitantes» de la métaphysique classique, et le partage «critique» entre l'empirique et le transcendantal. Cette remarquable «critique de la Critique» est ici introduite sans fioritures, coupant vers l'essentiel dans un style particulièrement clair et démonstratif. Elle autorise à nouveau que le destin de la pensée soit l'Absolu, et non la «finitude» dans laquelle nous nous complaisons en laissant la morale, ou le «retour du religieux», servir de fictif supplément d'âme (4e de couv.).
Table :
. Préface, par Alain Badiou.
1. L'ancestralité.
2. Métaphysique, fidéisme, spéculation.
3. Le principe de factualité.
4. Le problème de Hume.
5. La revanche de Ptolémée.
L'originalité de la philosophie de Heidegger est de montrer que la course-poursuite vers la sérénité est vaine. Elle empêche d'être disponible à soi-même, aux autres et à tout ce qui permettrait à l'homme de se réaliser. Cette thèse philosophique, complétée d'exercices concrets, incite à mettre en oeuvre les enseignements du philosophe dans la vie.
L’Etre et le Néant, publié en 1943, cherche à répondre à la question « qu’est-ce que l’être ? ». Cela amène Sartre à s’intéresser à la conscience, au néant, à autrui, mais aussi à des comportements comme la mauvaise foi ou la honte. Sartre utilise pour ce faire une approche phénoménologique qui se nourrit de ses lectures de Heidegger.
L’ontologie est la partie de la métaphysique qui traite de l’être en général, et non d’un être en particulier, et son domaine d’enquête excède même le monde actuel puisqu’elle porte sur l’ensemble du possible, sur les objets possibles et réels ainsi que sur leurs propriétés ou sur leurs structures ultimes.
Ce volume fournit les textes fondamentaux pour réfléchir aux principales notions de l’ontologie contemporaine. Y sont abordés les problèmes de la composition matérielle des objets, de la causalité, de la nature [...] du temps et des relations en général. Les questions de méthode portent sur le lien avec la logique et les sciences tout autant que sur le recours aux catégories conceptuelles et aux intuitions.
Cet ouvrage est composée d'études groupées autour d'un thème critique: les fondements ontologiques de l'art cinématographique, c'est-à-dire, le cinéma comme art de la réalité.
A partir d'une collection d'objets qui furent des oeuvres d'art et qui ne le sont plus, les contributions s'interrogent sur la notion d'oeuvre d'art : sa continuité matérielle, sa conservation ou encore sa restauration. (résumé électre)
Recueil de récits et de textes d'essence théorique, La vie et la mort des oeuvres d'art entend poursuivre l'entreprise abordée par l'exposition éponyme au Cneai (Chatou, France) en 2014, et lors du panel de discussion organisé chez Treize (Paris, France) en novembre de la même année. Avec, pour [...] point de départ, une collection d'objets qui furent des oeuvres d'art et ne le sont plus, ce livre s'intéresse à différentes continuités matérielles et perceptibles, traversées par la définition d'oeuvre d'art. Il convoque plus généralement un certain nombre de questions liées à l'ontologie de l'oeuvre d'art : de quelle manière une oeuvre s'inscrit-elle dans la continuité matérielle de la forme qui la contient et l'excède ? De quelle façon ce temps de l'oeuvre au sein de l'objet excède-t-il à son tour la durée d'une vie humaine? Quelles raisons et quelles pratiques président à la conservation et l'entretien d'un artefact ? La vie et la mort des oeuvres d'art se tient là où l'oeuvre cesse et tente d'écrire ce qu'elle devient. (éditeur)