Une invitation au voyage à travers l'oeuvre d'artistes passionnés par l'Orient. Après une présentation du mouvement orientaliste, des monographies illustrées constituent l'essentiel de l'ouvrage, suivies d'une partie consacrée à des monographies non illustrées.
Malgré l'échec politique et militaire de cette expédition, son retentissement est immense ; elle reste associée aux pages de gloire de la légende napoléonienne. Son exotisme inspire les peintres et les artistes. Mais surtout, les travaux des savants et la publication, entre 1809 et 1828, de la monumentale $$Description de l'Egypte$$ contribuent à maintenir éveillé l'intérêt pour l'Egypte.
Au XIXe siècle, l'Occident a connu un engouement prononcé pour tout ce qui touche à l'Orient. Selon l'auteur, ce mode de représentation qui, plus qu'une mode, est une idéologie destinée à justifier les entreprises coloniales et néo-coloniales, influence encore les rapports entre les deux mondes. Elle est flagrante dans la littérature et dans l'art en général.
La revue Zamân, textes, images & documents joue le rôle de laboratoire d’idées. Elle renaît de ses cendres suite à deux numéros parus en 1979 et 1980 sous la collaboration d’un groupe d’intellectuels iraniens exilés en France (elle se voulait à l’époque une appréhension marxiste et critique de la révolution islamique en Iran). Redéfinie à l’occasion de cette seconde vie comme une revue sur les savoirs cosmopolites issus des mondes africains, asiatiques et arabes, un premier numéro sorti au printemps 2010 a permis d’en [...] situer les enjeux actuels.
La revue repense la zone de contact entre les sciences, l'art et la littérature et alimente cet effort critique commun aux études postcoloniales, postorientalistes et, de manière générale, à toute forme de « contre-histoire » de l'art et des images.
Numéro des icônes, Zamân 4 se veut une plongée dans l’héritage des figures mythologiques, religieuses et scientifiques héritées de l’orientalisme moderne. Au détour d’un entretien inédit avec Michel Foucault fait à Téhéran en 1979 ou d’un poème primitiviste de Sohrab Sepehri, on croise aussi le destin des Aztèques dans la colonisation ou le Festival des arts de Shiraz-Persépolis. Quel point commun entre les icônes de Manet et celles de Jordi Colomer ? Réponses en forme de puzzle.