En partant des trois figures originaires dégagées par Lacan : amour, haine et ignorance, une réflexion sur la passion vue comme un état produit par les équivoques de la parole et par une sorte de maladie du langage qui s'impose à la faveur d'une implacable séduction entre deux êtres. Des récits et des anecdotes viennent émailler le discours de l'auteur.
En se fondant sur la théorie des affects de B. Spinoza, le théoricien analyse les ressorts des passions politiques et en particulier pourquoi certaines injustices suscitent des révoltes populaires tandis que d'autres se heurtent à une passivité généralisée. Il explique que l'homme a besoin d'être touché pour agir.