"Démocratie" et "Occident" sont-ils synonymes ? L'Europe sera-t-elle un jour unie ? Quelle est la nature de la politique radicale ? L'art peut-il avoir une réelle fonction critique ?
Le conflit politique est inévitable dans notre société, mais ses effets ne sont pas forcément négatifs, loin de là. Comment, alors, gérer les différends insurmontables découlant des complexités de la culture moderne ?
Dans cet ouvrage, Chantal Mouffe élabore sa philosophie politique de l'agonistique - recherche d'une démocratie radicale et [...] plurielle - en examinant sa pertinence quant aux relations internationales, aux stratégies de la politique radicale, à l'avenir de l'Europe et aux pratiques artistiques.
Au sommaire : Note au lecteur. Introduction. 1- Qu'est-ce que la politique agonistique ? 2- Quelle démocratie pour un monde agonistique multipolaire ? 3- Une approche agonistique de l'avenir de l'Europe 4- La politique radicale aujourd'hui 5- Politique agonistique et pratiques artistiques 6- Conclusion. Entretien avec Chantal Mouffe extrait de "Und jetz ?", éditions SuhrKamp.
Explique la distinction significative entre le politique et la politique. Le politique, c'est l'objet philosophique de pensée (les principes de la loi, le pouvoir, la communauté), tandis que la politique garde son sens ordinaire de lutte des partis pour le pouvoir. Montre que le politique est la rencontre de deux processus hétérogènes : le gouvernement et l'égalité.
L'auteur analyse le sentiment d'apocalypse contemporain, le capitalisme et le nihilisme des sociétés occidentales, et appelle à la mise en place d'une économie de la contribution, d'un nouvel usage des technologies et des ressources.
Constatant que seuls les protagonistes les plus austères de la philosophie sont connus, M. Onfray propose d'étudier 25 siècles de philosophie oubliée. Ce volume est consacré au XIXe siècle et plus particulièrement aux libéralistes utopiques comme William Godwin et Jeremy Bentham et aux socialistes atopiques comme John Stuart Mill, Robert Owen ou Charles Fournier.
Constatant que seuls les protagonistes les plus austères de la philosophie sont connus, M. Onfray propose d'étudier 25 siècles de philosophie oubliée. Ce volume est consacré au XIXe siècle et plus particulièrement aux libéralistes utopiques comme William Godwin et Jeremy Bentham et aux socialistes atopiques comme John Stuart Mill, Robert Owen ou Charles Fournier.
Dans la culture occidentale, principe, création et commandement sont des notions étroitement liées. L’archè, l’origine, est aussi toujours déjà le commandement, et le commencement est toujours également le principe - « le prince » - qui gouverne et commande. C’est vrai aussi bien dans la théologie, où Dieu non seulement crée le monde, mais le gouverne et ne cesse de le gouverner par une création continue, que dans la tradition philosophique et politique, où principe et création, commandement et volonté forment ensemble un [...] dispositif stratégique sans lequel s’écroulerait l’édifice de notre société. Les cinq textes rassemblés ici tentent de désamorcer ce dispositif au moyen d’une minutieuse enquête archéologique des concepts d’oeuvre ("Archéologie de l’oeuvre d’art"), de création ("Qu’est-ce que l’acte de création ?"), de commandement et de volonté ("Qu’est-ce que le commandement ?"). Le territoire de l’archè est parcouru et exploré en tout sens à la recherche d’une issue anarchique. Jusqu’à ce que, dans le texte qui clôt le livre, l’anarchie apparaisse comme le centre secret du pouvoir, qu’il s’agit de mettre en lumière, pour qu’une pensée qui a déposé le principe et son commandement devienne possible (4e de couv.).
Table :
1. Archéologie de l'oeuvre d'art.
2. Qu'est-ce que l'acte de création ?
3. L'inappropriable.
4. Qu'est-ce qu'un commandement ?
5. Le capitalisme comme religion.
Réflexions et analyses sur la démocratie, qu'elle soit radicale ou libérale, qui mettent l'accent sur les problèmes actuels. L'auteur évoque pour cela les spécificités de la philosophie moderne, comparant les formes politiques anciennes et modernes, qui contribuent à la connaissance des sociétés contemporaines.
Maruyama Masao montre ici magistralement que la pensée japonaise ne constitue pas un domaine à part. Loin des habituels discours sur une quelconque spécificité japonaise, il cherche au contraire à faire entrer l’histoire intellectuelle de son pays en résonance avec celle de l’Europe. Avec lui, « l’esprit oriental » renoue avec la modernité. Il montre en effet comment le Japon a connu depuis le XVIIe siècle un itinéraire intellectuel qui l’a mené à une conscience historique du monde, même si cette modernité japonaise [...] déboucha un temps sur les drames que l’on connaît.