En 1984, Akira Kurosawa a investi les pentes du Mont Fuji pour tourner "Ran", transposition dans le moyen-âge japonais du "King Lear" de Shakespeare. Chris Marker l'a suivi pour en tirer "AK", entre journal de tournage et portrait. Posant un regard humble mais distancé sur les méthodes de celui qu'il compte parmi les plus grands cinéastes alors vivants, il en révèle la péremptoire maîtrise".
Le premier piège dans un tel tournage est de nous parer d'une beauté qui n'est pas à nous, de jouer la belle image et le contre-jour. Bien sûr [...] il en passera de toute façon quelque chose de cette beauté empruntée. Mais nous essaierons de montrer ce que nous voyons comme nous le voyons, à notre hauteur." "AK" manifeste donc la volonté de coller le plus justement à son sujet, d'être à la hauteur de l'autorité et de l'assurance de Kurosawa, sans se laisser guider par la seule admiration. A l'instar de "Ran", les images d'"AK" sont d'une beauté étonnante et proposent un improbable feuilleté : armures et kimonos sertissent la terre noire du Mont Fuji et s'intègrent avec magie au matériel de tournage. Minutieuse, la caméra saisit le rythme haché du travail et en tire sa densité propre".
A partir de documents d'archives, d'analyses filmographiques et de témoignages, retrace l'itinéraire du cinéaste hollywoodien A. Lewin (1894-1968). Passionné de surréalisme et fasciné par les civilisations pré-colombiennes, il enrichit le cinéma de références picturales et littéraires (Le portrait de Dorian Gray). Les caractéristiques de son oeuvre, considérée comme atypique, sont étudiées.
Entretiens du cinéaste passionné de cinéma américain avec des réalisateurs et des scénaristes américains comme John Ford, Tay Garnett, Stanley Donen, Carl Foreman, Alexander Payne, Quentin Tarantino, Joe Dante, etc. Prix littéraire de la critique cinéma 1993.
Etudie le millier de dessins animés produits au cours de la Seconde Guerre mondiale par chacun des belligérants pour en extraire les messages de propagande.
Le réalisateur donne une vision chaleureuse et caustique de son métier, du choix du sujet à l'écriture du scénario, de la recherche d'un producteur à l'aventure du tournage, de la direction d'acteurs à celle des techniciens, de la finition du film à la sortie en salles.
Cet ouvrage présente une sélection de quelques-uns des nombreux entretiens de Luce Vigo avec des cinéastes, publiés au cours de sa longue carrière de journaliste, essentiellement dans Les Lettres françaises, Jeune Cinéma, Révolution. En les relisant après sa mort, Emile Breton, avec qui elle a vécu quarante-six ans, a été particulièrement frappé par leur singularité, le ton amical, parfois impertinent, grâce auquel elle parvenait à créer des échanges directs et intimes.
Si elle a pu rencontrer certains des plus grands [...] cinéastes (Resnais, Truffaut, Rivette, Rozier, Garrel, Oliveira...), elle n'en a pas moins été attentive à leurs héritiers, ceux qu'elle découvrait chaque année au prix Jean-Vigo dont elle a assumé la présidence jusqu'à sa mort. De voyages en festivals, elle a voulu aussi s'intéresser à des réalisateurs étrangers, et suivre l'évolution de cinématographier mal considérées, comme en témoigne la seconde partie du livre.
Ces entretiens aussi passionnants que rares n'avaient jamais été republiés. A la nécessité de les sauver de l'oubli s'ajoutait celle de les rendre disponibles aux cinéphiles et aux chercheurs.
Décompose point par point la réalisation d'un court métrage, depuis l'idée de départ jusqu'à la composition d'un dossier, en passant par les techniques de scénarios, etc...
Décompose point par point la réalisation d'un court métrage, depuis l'idée de départ jusqu'à la composition d'un dossier, en passant par les techniques de scénarios, etc...