Les contes ont le pouvoir de réactiver notre inconscient, de stimuler la mémoire, de changer notre regard, notre écoute, de raviver notre énergie créatrice. L'auteur a introduit dans son système de soins relationnels ces contes symboliques qu'il a inventés afin de susciter chez son interlocuteur une prise de conscience capable de résoudre un problème affectif.
Dans une lettre, Merleau-Ponty décrit ainsi l'intention qu'il a développée dans cet ouvrage, écrit pour l'essentiel en 1952 et resté depuis en chantier :
" Toute grande prose est aussi une récréation de l'instrument signifiant, désormais manié selon une syntaxe neuve. Le prosaïque se borne à toucher par des signes convenus des significations déjà installées dans la culture. La grande prose est l'art de capter un sens qui n'avait jamais été objectivé jusque-là et de le rendre accessible à tous ceux qui parlent la même [...] langue. Un écrivain se survit lorsqu'il n'est plus capable de fonder ainsi une universalité nouvelle, et de communiquer dans le risque. "
Le philosophe nous livre ici ses réflexions sur le langage en général, mais aussi une théorie de l'expression qui l'engage autant vers les thèmes du dialogue et du rapport à autrui, vers la problématique anthropologique de la communication, que vers l'expressivité dans l'art et dans ses premières manifestations chez l'enfant (4e de couv.).
Au sommaire : Avertissement. Note sur l'édition. Le fantôme d'un langage pur. La science et l'expérience de l'expression. Le langage indirect. L'algorithme et le mystère du langage. La perception d'autrui et le dialogue.L'expression et le dessin enfantin.
L'anthropologue analyse les détournements ou contresens dans l'emploi, par le marketing et le monde politique, de concepts et théories du champ des sciences sociales, comme ville-monde, éco-responsabilité, care, etc. Il dénonce une aliénation de la société par ces techniques.
A la table des matières : Introduction. I- Psychopathologie du langage ordinaire II- Pourquoi les sciences sociales n'ont pas évité le problème III- La maladie de gouverner.
Une présentation claire et concise des mécanismes cognitifs qui permettent de produire un mot sous sa forme orale ou écrite, notamment à partir de modèles issus des recherches actuelles en psycholinguistique.
On entend souvent dire que la communication est la clé des relations interpersonnelles heureuses et saines. Certes, plusieurs études en ont démontré les effets positifs, mais saviez-vous qu’une communication adéquate peut aussi avoir des conséquences bénéfiques sur votre cerveau et sur celui de vos interlocuteurs ? Voilà la thèse que les auteurs Andrew Newberg et Mark Waldman proposent dans ce nouveau livre, où ils enseignent la communication de compassion, c’est-à-dire l’art d’être conscient de notre manière de nous [...] exprimer et de ses effets sur le cerveau. Lorsqu’on parle à quelqu’un, on a très rarement conscience de notre débit, de notre ton, du volume de notre voix, du choix de nos mots, de nos expressions faciales et de notre posture. Pourtant, ces aspects influencent grandement l’humeur, les perceptions et les réactions de nos interlocuteurs