"On peut lire "Fun Home" d'un trait ou se perdre avec volupté dans l'enchevêtrement de ses images. Un travail d'artiste si dense, si prenant, qu'il vous donne l'impression de vivre dans le monde d'Alison Bechdel" (4e de couv.) - The New York Times.
Bruce Bechdel enseigne l'anglais dans une petite ville de Pennsylvanie tout en dirigeant le "Fun home", le salon funéraire familial. Sa sensibilité, sa passion de la littérature, son raffinement s'expriment dans l'embaumement des corps comme dans la restauration obsessionnelle de sa maison ou [...] la dictature esthétique à laquelle il soumet sa femme et ses trois enfants. Alison, sa fille, grandit à l'ombre de ce père aux secrets brûlants, ogre sentimental à la fois distant et terriblement proche. Elle découvre en même temps sa propre homosexualité et celle, soigneusement cachée, de ce tyran charmant, inconséquent et tourmenté, dont la mort brutale à quarante-quatre ans a tout d'un suicide. Gothique, malicieuse, incroyablement lucide, cette plongée dans les mensonges et les non-dits d'une famille américaine est aussi le prétexte à revisiter l'une des plus grandes révolutions du XXe siècle-celle des genres sexuels (résumé sur le rabat de la 1ère de couv.).
Table des matières :
1. Vieux père, vieil artisan.
2. La mort heureuse.
3. Cette antique catastrophe.
4. A l'ombre des jeunes filles en fleurs.
5. La caravane de la mort couleur canari.
6. Le mari idéal.
7. Le voyage de l'anti-héros.
Les quatre histoires sans parole que regroupe ce livre ont été créées par quatre célèbres artistes de la première moitié du XXe siècle. Ces gravures, d'une rare intensité, reflètent le climat politique et social de l'époque : la Grande Dépression, les injustices sociales, les luttes de la classe ouvrière, la guerre et la peur des armes de destruction massive. Ce testament de leur rôle de "témoins graphiques" montre la fécondité du rapport de l'art et de la politique dans ces moments de fièvre de l'histoire. Une longue [...] introduction décrit les techniques et les outils qu'ils utilisaient et retrace le parcours de ces graveurs rebelles.
Malgré des avancées significatives durant le 20e siècle, le combat féministe reste toujours d'actualité. D'Olympe de Gouges à Angela Davis en passant par Simone de Beauvoir ou Benoîte Groult, cette bande dessinée retrace, à travers des événements et des slogans marquants, les grandes étapes de ce mouvement et en explicite des concepts-clés comme le genre, les violences faites aux femmes et l'intersectionnalité [source : 4e de couv.].
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Malgré des avancées significatives durant le 20e siècle, le combat féministe reste toujours d'actualité. D'Olympe de Gouges à Angela Davis en passant par Simone de Beauvoir ou Benoîte Groult, cette bande dessinée retrace, à travers des événements et des slogans marquants, les grandes étapes de ce mouvement et en explicite des concepts-clés comme le genre, les violences faites aux femmes et l'intersectionnalité [source : 4e de couv.].
Agé de neuf ans au début de ce volume, le petit Riad devient adolescent. Une adolescence d'autant plus compliquée qu'il est tiraillé entre ses deux cultures (française et syrienne) et que ses parents ne s'entendent plus. Son père est parti seul travailler en Arabie saoudite et se tourne de plus en plus vers la religion... Sa mère est rentrée en Bretagne avec les enfants, elle ne supporte plus le virage religieux de son mari. C'est alors que la famille au complet doit retourner en Syrie...Dans le premier tome (1978-1984), le petit Riad [...] était ballotté, de sa naissance à ses six ans, entre la Libye de Kadhafi, la Bretagne de ses grands-parents et la Syrie de Hafez Al-Assad. Le deuxième tome (1984-1985) racontait sa première année d'école en Syrie. Le troisième tome (1985-1987) était celui de sa circoncision. Ce quatrième tome, exceptionnel par son format (288 pages) et par ce qu'il révèle (le coup d’État de son père), est le point d'orgue de la série (fnac.com).
Ce livre raconte l'histoire vraie d'un adolescent de moins en moins blond, de sa famille franco-syrienne et du coup d'Etat de son père (4e de couv.).
Sommaire : Chapitre 17. Chapitre 18. Chapitre 19. Chapitre 20. Chapitre 21. Chapitre 22. Chapitre 23. Chapitre 24. Chapitre 25.
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Agé de neuf ans au début de ce volume, le petit Riad devient adolescent. Une adolescence d'autant plus compliquée qu'il est tiraillé entre ses deux cultures (française et syrienne) et que ses parents ne s'entendent plus. Son père est parti seul travailler en Arabie saoudite et se tourne de plus en plus vers la religion... Sa mère est rentrée en Bretagne avec les enfants, elle ne supporte plus le virage religieux de son mari. C'est alors que la famille au complet doit retourner en Syrie...Dans le premier tome (1978-1984), le petit Riad [...] était ballotté, de sa naissance à ses six ans, entre la Libye de Kadhafi, la Bretagne de ses grands-parents et la Syrie de Hafez Al-Assad. Le deuxième tome (1984-1985) racontait sa première année d'école en Syrie. Le troisième tome (1985-1987) était celui de sa circoncision. Ce quatrième tome, exceptionnel par son format (288 pages) et par ce qu'il révèle (le coup d’État de son père), est le point d'orgue de la série (fnac.com).
Ce livre raconte l'histoire vraie d'un adolescent de moins en moins blond, de sa famille franco-syrienne et du coup d'Etat de son père (4e de couv.).
Sommaire : Chapitre 17. Chapitre 18. Chapitre 19. Chapitre 20. Chapitre 21. Chapitre 22. Chapitre 23. Chapitre 24. Chapitre 25.
Les Intrus ("Killing and dying" en anglais) révèle les coulisses, les possibilités qu'offre le roman graphique et explore ironiquement la perte, l'ambition créative, l'identité, et les mécanismes familiaux. Avec ce travail, Adrian Tomine ("Blonde platine", "Scènes d'un mariage imminent") réaffirme sa place, non seulement comme l'un des créateurs de BD parmi les plus reconnus, mais aussi en tant que grande voix de la littérature américaine moderne. Son don pour capter les émotions et son intelligence résonnent ici : le poids de [...] l'amour et de son absence, la fierté et la déception familiales, l'anxiété et l'espoir de vivre au 21ème siècle.
Dans six histoires interconnectées, et terriblement drôles, Tomine dessine un portrait silencieux et mouvant de la vie contemporaine. "Amber Sweet" montre l'impact désastreux de la fausse identité dans un monde hyper-connecté. "Une brève histoire de la forme artistique nommée "hortiscuplture"" détaille l'invention et la destruction d'une nouvelle forme d'art en courtes séquences. "Traduit du japonais" est une vitrine luxuriante et haute en couleur de la narration par l'image. "Tuer et mourir" aborde la parentalité, la mortalité et l'art du stand-up.
Adrian Tomine est un maître du petit mouvement, aussi habile à faire passer les émotions via un changement subtile de l'expression que par l'étirement de paysages colorés. En cela, Adrian Tomine est un digne héritier de Daniel Clowes et de Chris Ware. Le patchwork des Intrus en fait un chef d'oeuvre tendu et réaliste (babelio.com).
Temps présent et adversité sont les angles immuables des histoires d'Adrian Tomine Depuis ses débuts, cet Américain d'origine japonaise décline dans sa série "Optic Nerve" des parenthèses de vie contemporaine, traversées par des hommes et des femmes harassés par leur quotidien. La manière soudaine et presque arbitraire dont s'ouvrent et s'interrompent ces chroniques laisse le plus souvent abasourdi, et concourt à identifier son style si particulier. Car si Tomine décrit des personnages dont la vie se sclérose peu à peu autour d'un quotidien banal, il ne cesse de réinventer son style. Ce nouveau recueil confirme ainsi son intérêt récent pour la couleur, accompagnant une forme de nostalgie pour la bande dessinée classique et un goût pour les constructions graphiques. Le lecteur passe ainsi d'un récit introspectif à la première personne, illustré par des cartes postales dépeuplées, à un gaufrier extrêmement dense de cinq bandes dans lequel la répétition devient rythmique.
Avec l'âge, le cynisme des débuts a cédé la place à une forme d'empathie empreinte d'ironie. Adrian Tomine rejoint ici son influence majeure, Yoshihiro Tatsumi, ce maître de la bande dessinée japonaise qui lui a permis de conjuguer ses deux cultures, le Japon et L'Amérique, le Gekiga et le Comics underground, pour se forger un langage
"Chicago, fin des années 1960. Karen Reyes, dix ans, adore les fantômes, les vampires et autres morts-vivants. Elle s'imagine même être un loup-garou : plus facile, ici, d'être un monstre que d'être une femme. Le jour de la Saint-Valentin, sa voisine, la belle Anka Silverberg, se suicide d'une balle dans le coeur. Mais Karen n'y croit pas et décide d'élucider ce mystère. Elle va vite découvrir qu'entre le passé d'Anka dans l'Allemagne nazie, son propre quartier prêt à s'embraser et les secrets tapis dans l'ombre de son quotidien, [...] les monstres, bons ou mauvais, sont des êtres comme les autres, ambigus, torturés et fascinants (résumé sur 1ère de couv.)".
"Journal intime d'une artiste prodige, ''Moi, ce que j'aime, c'est les monstres" est un kaléidoscope brillant d'énergie et d'émotions, l'histoire magnifiquement contée d'une fascinante enfant au coeur du Chicago en ébullition des années 1960. Dans cette oeuvre magistrale, tout à la fois enquête, drame familial et témoignage historique, Emil Ferris tisse un lien infiniment personnel entre un expressionisme féroce, les hachures d'un Crumb et l'univers de Maurice Sendak (4e de couv.)".
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"Chicago, fin des années 1960. Karen Reyes, dix ans, adore les fantômes, les vampires et autres morts-vivants. Elle s'imagine même être un loup-garou : plus facile, ici, d'être un monstre que d'être une femme. Le jour de la Saint-Valentin, sa voisine, la belle Anka Silverberg, se suicide d'une balle dans le coeur. Mais Karen n'y croit pas et décide d'élucider ce mystère. Elle va vite découvrir qu'entre le passé d'Anka dans l'Allemagne nazie, son propre quartier prêt à s'embraser et les secrets tapis dans l'ombre de son quotidien, [...] les monstres, bons ou mauvais, sont des êtres comme les autres, ambigus, torturés et fascinants (résumé sur 1ère de couv.)".
"Journal intime d'une artiste prodige, ''Moi, ce que j'aime, c'est les monstres" est un kaléidoscope brillant d'énergie et d'émotions, l'histoire magnifiquement contée d'une fascinante enfant au coeur du Chicago en ébullition des années 1960. Dans cette oeuvre magistrale, tout à la fois enquête, drame familial et témoignage historique, Emil Ferris tisse un lien infiniment personnel entre un expressionisme féroce, les hachures d'un Crumb et l'univers de Maurice Sendak (4e de couv.)".
En 1864, un an après la mort d'Eugène Delacroix, Alexandre Dumas, "monstre de mémoire", raconte les souvenirs qui ont marqué son amitié avec le grand peintre. D'une anecdote à l'autre, le tempérament de Delacroix se révèle, la popularité de Dumas résonne, un portrait de l'époque se dresse, où les oeuvres d'art font l'objet de débats enragés, d'admiration intense comme de rejets sans appel. Avec humour et passion, Catherine Meurisse s'invite dans cet hommage et en offre une adaptation toute personnelle.
Alexandre Dumas, qui se [...] disait "frère des peintres", raconte les souvenirs qui ont marqué son amitié avec Eugène Delacroix. D'une anecdote à l'autre, les tempéraments de l'immense artiste et du grand romancier se révèlent, un portrait de leur époque se dresse, les combats au nom de l'art surgissent. Catherine Meurisse s'invite dans cet hommage et en offre une adaptation toute personnelle. Le but espéré de cette causerie ? Que la fougue de Delacroix et la verve de Dumas soient une fête pour l'oeil et pour l'esprit !En 1864, un an après la mort d'Eugène Delacroix, Alexandre Dumas, "monstre de mémoire", raconte les souvenirs qui ont marqué son amitié avec le grand peintre. D'une anecdote à l'autre, le tempérament de Delacroix se révèle, la popularité de Dumas résonne, un portrait de l'époque se dresse, où les oeuvres d'art font l'objet de débats enragés, d'admiration intense comme de rejets sans appel. Avec humour et passion, Catherine Meurisse s'invite dans cet hommage et en offre une adaptation toute personnelle.
Gemma is the bored, pretty second wife of Charlie Bovery, the reluctant stepmother of his children and the bete-noire of his ex-wife. Gemma's sudden windfall and distaste for London take them across the Channel to Normandy, where the charms of French country living soon wear off.
Après la mort d'Edouard, Emile reçoit une lettre de son ancien ami l'invitant à choisir une des oeuvres de sa prestigieuse collection d'art. Il se décide pour une gravure représentant l'appartement du défunt. En l'étudiant, il s'aperçoit qu'il s'agit d'une véritable énigme. Explorant avec minutie l'oeuvre, il en découvre les détails, multipliés à l'infini...
Récit intérieur de Meursault, employé de bureau anonyme pour les autres et pour lui-même, qui tue de cinq balles un Algérien sur la plage de Tipaza à Alger.