Brutus se fait bousculer par un animal plus grand que lui. Il embête à son tour les plus petits avant de se rendre compte que ce n'est pas la meilleure solution pour se faire des amis.
Un album aux pages découpées pour découvrir les couleurs.Les citrons ne sont pas rouges. Les citrons sont jaunes. Les pommes sont rouges. Laura Vaccaro Seeger a eu la bonne idée de raconter les couleurs aux tout-petits (3 à 5 ans).
Et le concept devient simple, évident et... drôle !
Pourquoi ne doit-on pas se fier aux apparences ? Parce qu'elles peuvent cacher une réalité tout autre, parfois même diamétralement opposée, nous démontre Laura Vaccaro Seeger dans cet album éminemment ludique. Et la journée ensoleillée devient nuit étoilée, l'ordinaire extraordinaire, le simple compliqué, par la grâce d'un subtil jeu de découpages... et d'un talent immense !
Cet album s'articule autour de doubles-pages mises en parallèles : la première double-page présentant l'origine de l'objet développé sur la seconde double-page : " D'abord l'oeuf, Ensuite la poule ", " D'abord le têtard, Ensuite la grenouille "... Des duos sont ainsi formés : depuis le développement des animaux à des choses plus abstraites telles que le mot, la graine... Des découpes entre les pages mises en parralèle permettent de retrouver des éléments de chacune d'elles sur la seconde.
Laura Vaccaro Seeger nous pose la question [...] fondamentale du " Qui de l'oeuf, qui de la poule ? " d'une manière extraordinaire. Avec une grande simplicité elle rend visible l'évolution de l'animal et bien plus avec un jeu de découpes très bien pensé et très à propos. Les illustrations sont elles aussi très intéressantes laissant apparaître la matière de la peinture et la toile choisie comme support. Un très beau travail qui débute dès la jaquette de l'album... Un vrai coup de coeur à proposer dès la petite section !
« Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? » Dans la tête d’un petit lapin, les questions se bousculent. Il voudrait TOUT savoir. Mais son compagnon est parfois bien en peine de lui répondre. Il y a vraiment des « pourquoi ? » plus difficiles que d’autres...