Mettre le temps au centre de toute pensée de l'image. Nous sommes devant l'image comme devant du temps - car, dans l'image, c'est bien du temps qui nous regarde aussi. Quel genre de temps ? Durée ou instantanéité ? Continuité ou discontinuité ? Ecoulement ou écroulement ? Généalogie ou nouveauté ? Les questions sont multiples. Ce livre tente de les reformuler, dans toute l'ampleur des débats qui conditionnent, aujourd'hui encore, notre approche des images : depuis l'antique fondation d'une histoire de l'art chez Pline l'Ancien [...] jusqu'aux plus récents débats sur l'art contemporain.
Les travaux théoriques de Walter Benjamin et Carl Einstein sont ici relus comme une "pensée de l'anachronisme".
Au sommaire : Ouverture. L'histoire de l'art comme discipline anachronique. I- Archéologie de l'anachronisme (1- L'image-matrice. Histoire de l'art et généalogie de la ressemblance 2- L'image-malice. Histoire de l'art et casse-tête du temps) II- Modernité de l'anachronisme (3- L'image-combat. Inactualité, expérience critique, modernité 4- L'image-aura. Du maintenant, de l'autrefois et de la modernité).
Contribution à la promotion d'un rapport critique de chacun à la collectivité contemporaine, l'ouvrage fait de la philosophie un exercice de formation à l'acuité du regard sur le présent et appuie sa thèse sur l'exemple de l'art contemporain.
Le rapport de l'individu à l'art et à son époque.
Comprend d'une part un "dialogue" avec de grands philosophes tels que Heidegger ou Aristote sur les notions de mort et de temps et d'autre part une recherche serrée sur le thème du "nom" ou du "concept" divin.
Les réflexions de G. Bachelard sur la question du temps, fondées sur la psychologie et la physique, sont éclairées ici par les dernières découvertes en neurosciences.
Une réflexion philosophique sur le temps qui passe, le passé, le présent et l'avenir, du cycle des saisons aux âges de la vie, tout ce qui change et qui témoigne du passage du temps.
Une conception du monde moderne où le temps est arrêté. L'auteur décrit des hommes acquittés de toute virtualité et de tout devenir. Une omnipotence de la technique permettant la légitimité de toutes les catégories, Dieu compris. "La dénégation de la vie devenue visible", citant Guy Debord.
Au sommaire : L'espace de l'archive ou la perception du temps (Michel de Certeau) / Des archives considérées comme une substance hallucinogène (Michel Melot,) / Archives ? Vous avez dit archives ? (Pierre Dumayet) / De la preuve à l'histoire : les archives en France (Jacques André) / De l'oeuvre au signe : mémoires d'un laboratoire de musée (Jack Ligot) / La transformation du musée à l'ère de l'art exposé (Jean-Marc Poinsot) / Objets conservés du passé (Manuel Royo) / La mémoire graphique en Grèce ancienne (Christian Jacob) / [...] Lieux-mémoire (Georges Charbonnier, entretien avec Henri Hudrisier) / Les archives invisibles (Yvonne Toros) / Les archives du corps (Ruth Scheps) / Les ombres du temps (Marc Nicolas) / La mémoire pétrifiante (Henri-Pierre Jeudy) / Le pont et la porte : les enjeux de la mémoire collective (Gérard Noiriel) / La reconstitution spectrale (Alain Gauthier) / Paysages de la mémoire : sur la mise en scène de l'histoire dans les jardins paysagers (Michel Vernes) / Mémoire sans souvenirs (Louis Marin et Vincenzo Castella) / Mémoires de la ville (Marc Guillaume) / Une mise en ruines de l'histoire (François Burkhardt et Bazon Brock).
Au sommaire : Le temps du cinéma / Le cinéma de la conscience / Je et nous. La politique américaine de l'adoption / Le malaise de nos établissements d'enseignement / Faire la différence / Technoscience et reproduction
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Au sommaire : Le temps du cinéma / Le cinéma de la conscience / Je et nous. La politique américaine de l'adoption / Le malaise de nos établissements d'enseignement / Faire la différence / Technoscience et reproduction
Dans ce livre, E. Klein prolonge un questionnement commencé avec les Tactiques de Chronos sur la nature profonde du temps. Il se concentre cette fois sur la distinction entre temps et devenir. Le cours du temps organise et ordonne la succession des instants et la flèche renvoie à la possibilité qu'ont les phénomènes de connaître des changements irréversibles.