Une réflexion sur le savoir, l'acquisition des connaissances, etc., à travers une histoire dont le lecteur est le héros, des commentaires d'images et de citations de philosophes, des bandes dessinées, des jeux et des tests.
Longtemps sous-évaluée dans la tradition exégétique, la Critique de la faculté de juger (1790) réapparaît aujourd'hui, au fil du libre dialogue entretenu avec elle par une série de philosophes contemporains, pour ce qu'elle est vraiment : le couronnement du criticisme en même temps que l'un des plus profonds ouvrages auxquels la réflexion philosophique a donné naissance. En organisant sa réflexion autour de trois axes (la finalité de la nature, l'expérience esthétique, les individualités biologiques), Kant affrontait le [...] problème de l'irrationnel qui, à travers le défi lancé aux Lumières par Jacobi, faisait vaciller la toute-puissance de la raison.
Cette traduction, qui invite à relire la Critique de la faculté de juger à partir de sa première introduction, laissée inédite par Kant, montre que consolider la rationalité, c'était aussi sauver l'unité de la philosophie par la mise en évidence de l'articulation entre raison théorique et raison pratique. Véritable lieu de la politique kantienne selon Hannah Arendt, émergence d'une pensée de la communication selon Jürgen Habermas ou Karl Otto Apel, la dernière des trois Critiques constituait ainsi, surtout, la réponse la plus subtile de la modernité à l'antirationalisme naissant. Alain Renaut [Source : 4ème de couv.]
"Une critique immanente, la raison comme juge de raison, tel est le principe essentiel de la méthode dite transcendantale. Cette méthode se propose de déterminer : la vraie nature des intérêts ou des fins de la raison - les moyens de réaliser ces intérêts. [...]. Il nous suffit de retenir le principe d'une thèse essentielle de la Critique en général : il y a des intérêts de la raison qui diffèrent en nature. Ces intérêts forment un système organique et hiérarchisé qui est celui des fins de l'être raisonnable. [Mais] une [...] faculté législatrice ne supprime pas tout emploi des autres facultés. Suivant chaque "Critique", l'entendement, la raison, l'imagination entreront dans des rapports divers sous la présidence d'une de ces facultés (4e de couv.)".
Table des matières :
Introduction : La méthode transcendantale.
. La Raison selon Kant. Premier sens du mot faculté. Faculté de connaître supérieure. Faculté de désirer supérieure. Deuxième sens du mot faculté. Rapport entre les deux sens du mot faculté.
Chapitre premier : Rapport des facultés dans la critique de la raison pure.
. A priori et transcendantal. La révolution copernicienne. La synthèse et l'entendement législateur. Rôle de l'imagination. Rôle de la raison. Problème du rapport entre les facultés : le sens commun. Usage légitime, usage illégitime.
Chapitre II : Rapport des facultés dans la critique de la raison pratique.
. La raison législatrice. Problème de la liberté. Rôle de l'entendement. Le sens commun moral et les usages légitimes. Problème de la réalisation. Conditions de la réalisation. Intérêt pratique et intérêt spéculatif.
Chapitre III : Rapport des facultés dans la critique du jugement.
. Y a-t-il une forme supérieure du sentiment ? Sens commun esthétique. Rapport des facultés dans le Sublime. Point de vue de la genèse. Le symbolisme dans la nature. Le symbolisme dans l'art, ou le génie. Le jugement est-il une faculté ? De l'esthétique à la téléologie.
Conclusion : Les fins de la raison.
. Doctrine des facultés. Théorie des fins. L'histoire ou la réalisation.
Définition de l'épistémologie sociale, une analyse de la dimension sociale de la connaissance qui reprend les questions se trouvant au coeur de la théorie durkheimienne de la connaissance.
Un ouvrage de vulgarisation philosophique, déclinant la pensée des grands auteurs et mouvements autour de six grands thèmes : être, croire, connaître, agir, vivre, approfondir.
Les "Phalènes" (papillons nocturnes) comme une figure qui permet de penser et de repenser l'image, d'interroger "l'apparition comme réel de l'image". Quels rapports faut-il construire entre "connaître et regarder" ? Est-ce "reconnaître" ou pas ? Des hypothèses sont ici formulées à travers quelques études sur l’"image-sillage" selon Bergson, le "savoir-mouvement" selon Warburg, le "regard des mots" selon Rilke, la notion d’"image-dépouille" selon Blanchot, ou encore la façon dont Deleuze a voulu penser l’acte, faussement simple, [...] de "faire une image". On découvre aussi comment "apparaître et resssembler" se nouent, sans se "rassembler" ... On s'interroge sur le fait que "l'image brûle d'apparaître" ...
Au sommaire : Apparaissant, disparaissant, papillonnant. I- Connaître et regarder (ne pas reconnaître). II- Apparaître et ressembler (ne pas rassembler).
Les "Phalènes" (papillons nocturnes) comme une figure qui permet de penser et de repenser l'image, d'interroger "l'apparition comme réel de l'image". Quels rapports faut-il construire entre "connaître et regarder" ? Est-ce "reconnaître" ou pas ? Des hypothèses sont ici formulées à travers quelques études sur l’"image-sillage" selon Bergson, le "savoir-mouvement" selon Warburg, le "regard des mots" selon Rilke, la notion d’"image-dépouille" selon Blanchot, ou encore la façon dont Deleuze a voulu penser l’acte, faussement simple, [...] de "faire une image". On découvre aussi comment "apparaître et resssembler" se nouent, sans se "rassembler" ... On s'interroge sur le fait que "l'image brûle d'apparaître" ...
Au sommaire : Apparaissant, disparaissant, papillonnant. I- Connaître et regarder (ne pas reconnaître). II- Apparaître et ressembler (ne pas rassembler).
Dans cet ouvrage, l'auteur discute d'abord un ensemble d'idees de sens commun qui permettent de mieux cerner la notion de connaissance : nous savons beaucoup de choses, ce que nous savons ne vient pas toujours des sciences, tout ce que nous savons est vrai, la connaissance est le but de l'enquête, on ne doit croire et affirmer que ce que l'on sait, on ne doit agir que sur la base de ce que l'on sait, la connaissance a de la valeur. Il donne ensuite une vue d'ensemble des débats contemporains en philosophie de la connaissance en les resituant [...] dans une perspective historique.
Qu'est-ce que la connaissance ? Qu'est-ce que savoir ? N'y a-t-il de connaissance que scientifique ? Toute connaissance est-elle relative ? Ne doit-on croire que ce que l'on sait ? Que vaut la connaissance ?
Commentaire : "La définition traditionnelle de la connaissance" (Bertrand Russell). "La connaossance et l'absence d'acciden" (Peter Unger). (4e de couv.).
Table des matières :
QU'EST-CE QUE LA CONNAISSANCE ?
. Première façon de dire ce qu'est la connaissance : les exemples.
L'ubiquité des connaissances ordinaires. Connaissance et science sont deux choses distinctes. Connaissance des choses et connaissance des vérités. Le savoir-faire.
. Deuxième façon de dire ce qu'est la connaissance par définition.
La connaissance requiert la croyance. La connaissance requiert la vérité. La vérité. La "connaissance" en sociologie. Dire que la connaissance requiert la vérité n'implique pas qu'elle requiert la garantie de vérité. La connaissance n'est pas simplement la croyance vraie.
. Troisième façon de dire ce qu'est la connaissance : par fonction.
La connaissance permet d'éliminer des possibilités. La connaissance donne le droit d'être certain. La connaissance est le but de l'enquête. La connaissance est la norme de l'assertion. La connaissance est la norme de la croyance. La connaissance est la norme de l'action. La connaissance explique la réussite dans l'action. La connaissance a de la valeur.
Conclusion.
TEXTES ET COMMENTAIRE.
TEXTE 1 : Bertrand Russel "La connaissance humaine".
TEXTE 2 : Peter Unger "Une définition de la connaissance factuelle".
COMMENTAIRE :
L' "Ur-fondationnalisme" et le problème de l'induction. L'internalisme faillibiliste et le problème de Gettier. L'externalisme infaillibiliste et le problème sceptique. Conclusion.
En complément des albums BD de la série, dont le succès a déjà atteint 50.000 exemplaires, enfin un vrai livre, pour répondre à la demande de nombreux lecteurs désirant aller plus loin, et aborder ces questions très contemporaines sous un angle plus... noir et blanc. Dans ce petit livre pratique et pas cher, l'auteur rassemble plusieurs mois de chroniques publiées sur le site de Zenit et sur ses news-letters du dimanche (relayées sur plusieurs sites). Depuis plusieurs semaines, cette chronique, les indices-pensables, y recueille le [...] record des clics, toutes langues confondues. Ce qui témoigne de l'intérêt que porte le grand public à ces questions, et à la façon dont Brunor les aborde, avec simplicité, pédagogie et humour. Déjà apprécies par les abonnés de ce site international, (90.000 francophones), ces chroniques vont pouvoir rencontrer un nouveau public, en particulier les jeunes. Et aider des animateurs de pastorale. Scénariste et dessinateur, Brunor a reçu le Prix International de la Bande Dessinée Chrétienne au Festival d'Angoulême en 2012, pour les tomes 2 et 3 de cette série.
En complément des albums BD de la série, dont le succès a déjà atteint 50.000 exemplaires, enfin un vrai livre, pour répondre à la demande de nombreux lecteurs désirant aller plus loin, et aborder ces questions très contemporaines sous un angle plus... noir et blanc. Dans ce petit livre pratique et pas cher, l'auteur rassemble plusieurs mois de chroniques publiées sur le site de Zenit et sur ses news-letters du dimanche (relayées sur plusieurs sites). Depuis plusieurs semaines, cette chronique, les indices-pensables, y recueille le [...] record des clics, toutes langues confondues. Ce qui témoigne de l'intérêt que porte le grand public à ces questions, et à la façon dont Brunor les aborde, avec simplicité, pédagogie et humour. Déjà apprécies par les abonnés de ce site international, (90.000 francophones), ces chroniques vont pouvoir rencontrer un nouveau public, en particulier les jeunes. Et aider des animateurs de pastorale. Scénariste et dessinateur, Brunor a reçu le Prix International de la Bande Dessinée Chrétienne au Festival d'Angoulême en 2012, pour les tomes 2 et 3 de cette série.