Cécile Duffaut attend le train de 6 h 41, à Troyes, un lundi matin. Après un week-end chez ses parents, elle rentre à Paris. De son côté, Philippe Leduc attend le même train, pour rendre visite à un ami d'enfance. Assis côte à côte dans le même wagon, ils se reconnaissent mais font comme si de rien n'était.
Trois femmes, Lucie, Ludmila et Ioulia, racontent, chacune à leur tour, le printemps 1986, au moment de la catastrophe de Tchernobyl. A la Seyne-sur-mer, la première, adolescente, s'inquiète du trajet du nuage radioactif ; à Prypiat, la deuxième, une communiste convaincue, veut croire que tout est sous contrôle ; la dernière, à Kiev, se révèle plus préoccupée par le départ de celui qu'elle aime.
Le narrateur, un écrivain proche de la retraite, évoque le pupitre sur lequel il écrit quotidiennement depuis quarante ans. Fabriqué en bois perdu par un artisan de Basse-Normandie, le meuble pourrait être celui de Bouvard et Pécuchet, les deux copistes du roman de Flaubert. Sur les traces des deux héros, il se demande s'ils n'ont pas réellement existé.
Sergi Vélasquez, artiste peintre, s'éprend d'une femme rousse qu'il croise dans l'ascenseur. Il est fou de son corps mais elle est hystérique. Roxane, elle, est photographe, son visage est brûlé suite à un accident de voiture, mais elle aime photographier son corps. Ses clichés séduisent Sergi. Deux coups de foudre sur la thématique du double dans le milieu de l'art.
Hiver 1926. Agatha Christie disparaît pendant dix jours. Personne ne sait ce qu'elle est devenue, les presses britannique et française pensent qu'elle a été kidnappée ou assassinée. L'auteure se met dans la peau de la romancière pour revenir sur cette période mystérieuse.
Une lecture de l'oeuvre de M. Proust à la lumière de sa relation avec son frère cadet, Robert. D. de Margerie perçoit, malgré une absence totale de ce frère dans l'écriture, sa présence comme un double qui guette sans cesse le narrateur.
La vie d'Albert Camus envisagée sous l'angle de sa ville natale, Alger. A partir de documents rarement exploités, notamment la correspondance de l'écrivain, A. Vircondelet révèle la part obscure et algérienne d'A. Camus, sa douleur de l'exil, sa nostalgie d'un pays devenu lieu mythique de refuge et de consolation.
Anna, caissière dans un supermarché, fatiguée de sa vie, décide de partir pour Compostelle. Rapidement, elle s'aperçoit qu'elle a des dons de guérison. Un chemin spirituel vers l'éternité s'entrouvre pour elle.